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 Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen

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Frøya Vike
Frøya Vike
date d'inscription : 16/02/2020
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MessageSujet: Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen   Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen EmptyMer 26 Fév - 21:38

ft. Jorgen & Froya
Mieux vaut ton absence, que ton indifférence - Serge Gainsbourg


J'ai reprit le chemin du fauteuil, sans un mot à rajouter, je me suis dit que j'avais encore tout foiré, que j'aurais pu simplement lui demander ce qu'il entendait par de continuer... Mais j'ai préféré me cacher encore une fois, et je l'ai braqué, alors je suis repartie, sans un bruit cette fois ci. Je n'ai pas essayé de parlé avec lui, la musique à continuer de chanter et je l'ai laissé faire. Et puis mon téléphone a sonné, j'ai regardé qui appelait et je me suis figée sur place. j'ai retiré mes gants, et mon masque, je me suis excusée et je suis sortie de là... pour apprendre une nouvelle, qui m'a forcé à arrêté le rendez vous. Je lui ai fixé un rendez vous plus tard dans le mois, pour terminé et je me suis enfermée dans le salon, lorsqu'il est parlé, pour fondre en larmes contre la porte du studio. Mon père venait de mourir.

Le studio est resté fermé les deux semaines suivantes, et je suis repartie dans ma ville de naissance, le cheveu toujours aussi coloré, pour me rendre à son enterrement, affrontant le regard de ma mère malade, et de mes frères et sœurs, déjà plus contents de me voir. certains mariés déjà, d'autres non, et pas près de. Ma grand mère, m'a glissé un gros chèque dans la poche, et j'ai reprit le chemin inverse en train. C'est à peu près, tout ce que je peux dire, des jours passés là bas, assez... bien assez, à mon humble avis. Et le matin où je devais rouvrir le studio, je suis restée bloquée devant la boutique d’horlogerie de Jorgen. Complètement bloquée, avec l'incapacité de bouger, j'ai fait des allers et retours, et puis finalement, les mains dans les poches de mon grand manteaux gris, laissant deviner les manches d'un pull bien plus grand et bariolé de couleurs en dessous, et d'une robe très très courte sur des collants à étoiles fluo...  Les pieds tournés vers l'intérieur, et bien face à sa devanture, je suis restée là... le vent me balayant sans ménagement, la neige s’emmêlant dans mes cheveux devenus désespérément rose bonbon en entier... Je fis un pas, puis deux, vers la porte mais je m'arrêtais.

Je fis craquer ma mâchoire une énième fois, et je poussais un gros soupir, avant de pousser à réellement entrer, et la porte de sa boutique se referma derrière moi, et là, je lui faisais face, lui qui se trouvait derrière son comptoir. M'avait il vu, depuis tout ce temps, hésiter à entrer ?

- J'ai perdu mon père. Commençais-je alors.

Bien que ce n'était largement pas le sujet de discussion que je voulais avoir avec lui.

- J'ai agit comme une idiote l'autre fois. Je voulais tellement m'excuser, mais j'ai perdu mon père. Du coup, j'étais pas en ville. Mais j’ai pensé à toi... beaucoup. Beaucoup trop.
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Jørgen Omdahl
Jørgen Omdahl
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MessageSujet: Re: Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen   Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen EmptyJeu 27 Fév - 10:03

Qu'importe le temps, qu'emporte le vent

Le reste du rendez-vous a été très... étrange. Nous n'avons plus parlé. D'une part, je ne savais pas quoi dire, devant déjà contrôler tout ce qui se passait par ma tête, je n'avais pas les moyens d'ouvrir la bouche pour éviter de dire une connerie, parce que j'avais surement dit moi aussi, une connerie. Par contre, pour savoir laquelle, ça... je n'en avais aucune idée. En tout cas, elle termina la couleur principale du tigre, moi je regardais vers le plafond et me concentrant pour éviter de ressentir le moindre de ses touchers comme le feu qui m'embrasait. Et puis, elle eut un coup de téléphone et dut tout arrêter. Vu comment son visage avait blanchi, je n'ai rien voulu dire, elle semblait avoir reçu un coup de massue dans la tête et même ses cheveux couleur de l'arc-en-ciel semblaient pâles. Et puis, elle me donna un nouveau rendez-vous pour le mois prochain, je n'ai pas voulu protester, car je voyais bien que quelque chose n'allait pas et qu'elle tentait de faire bonne figure. J'ai accepté et je suis parti, tout simplement.

* * *

Cette histoire, tout de même m'est resté dans la tête plusieurs jours durant. Je me suis fait un million de films en rétrospective. A chaque scénario, je change quelque chose, une parole que j'ai dite, un geste que j'ai fait, mais on arrive toujours à la même conclusion, Froya reste trop éloignée pour que je puisse espérer quoi que ce soit. Et puis, c'est voué à une relation unilatérale seulement, j'suis trop vieux, j'ai deux enfants, ça... c'est totalement débile, j'imagine trop, je suis trop fleur bleue, pourtant, pourtant, ça fait longtemps que j'ai perdu ma femme et là... Je ne sais pas, Froya a quelque chose que personne d'autre n'a et... Raaah, je repense à Froya, je dois me la sortir de la tête, c'est impossible entre nous, je le sais. Point final à la ligne... Evidemment, j'arrive à "l'oublier" 5 minutes, avant que son sourire ne revienne hanter mes pensées. Et ça me déconcentre totalement. Je n'arrive plus à travailler dans ces conditions. Pourtant, du travail j'en ai! Et il ne faut pas que ça traine, j'aime pas ça.

Ce matin-là, je suis penché sur une montre à gousset qui appartenait à un homme qui n'est plus et dont la soeur veut faire réparer. Elle aussi, elle avait une sacrée tête quand elle est entrée dans ma boutique. En tout cas, j'ai trouvé pourquoi ça ne fonctionnait plus. Ca va me prendre un peu moins de temps que ce qui était prévu, donc la cliente pourra la récupérer avant. Je suis en train de fouiller dans mes petites boites où sont rangées minutieusement tout un tas de petites pièces, tels que des rouages, des pistons, des bouts de métal, de... tout et n'importe quoi, quand la cloche de la porte tinte, coupant le son d'une musique trop hard pour des clients habituels en une fraction de seconde. C'est une musique douce qui emplie le magasin. J'adore mon ordinateur, je peux tout programmer dessus. J'ai bien un lecteur de CD dans un coin de l'arrière-boutique pour si jamais le PC plante, mais ça fait 4 ans que je me suis fait installé ce système et ça fonctionne encore. Je me redresse et je manque de lacher ce que je tiens dans la main.

- Froya? Elle est encore plus pâle que la neige dehors. Qu'...

- J'ai perdu mon père. Je me prends ça en pleine figure comme si je venais de recevoir une boule de neige bien glacée. Ce n'est pas mon père et Froya n'est pas de ma famille, mais tout de même, ça me fait un choc parce que j'apprécie tellement la jeune femme que... - J'ai agit comme une idiote l'autre fois. Je voulais tellement m'excuser, mais j'ai perdu mon père. Du coup, j'étais pas en ville. Mais j’ai pensé à toi... beaucoup. Beaucoup trop. Oh, bonté divine... Qu'est-ce que... Je pose la pièce sur le comptoir et fais le tour de ce dernier, me rapprochant d'elle. C'est instinctif, d'une part je ne peux apporter rien d'autre comme réconfort et d'autre part parce que j'ai toujours été quelqu'un de très tactile. Alors une fois à ses côtés, je la prends dans mes bras, une main dans ses cheveux bonbons et l'autre enserrant ses épaules. Je ne peux rien faire d'autre. Bien entendu, je ne la retiendrais pas si elle veut s'écarter, mais je la serre contre moi le temps qu'elle réagisse.

- Je suis désolé, Froya... Toutes mes condoléances... Peut-être qu'elle va éclater en sanglots, peut-être pas, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que lorsque mes filles sont tristes comme ça, un calin et elles se retrouvent rassérénées presque instantanément. J'espère que j'ai le même "pouvoir" sur Froya, je ne sais pas. Tu n'as pas à t'excuser, je suis là, je suis là. Quand on y pense, dire qu'on est là quand on est là, c'est totalement débile. Mais bon... Et puis, la deuxième tactique qui fonctionne bien, c'est détourner le sujet, ça évite les crises. Alors, comme ça, tu... tu as pensé à moi?

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Frøya Vike
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MessageSujet: Re: Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen   Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen EmptyJeu 27 Fév - 13:26

ft. Jorgen & Froya
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Il s'avance vers moi et je me sens toute petite et toute bête. Il ne dit rien, et vient me prendre dans ses bras forts. putain que ça fait du bien. Je ne rechigne pas, je ne me laisse pas les bras ballants, je l'encercle de mes bras, et pose mes mains sur son dos, mon oreille contre son cœur, et je suis parfaitement bien à cette place. Je n'ai pas envie de pleurer, mon père est mort, mais j'ai pas envie de pleurer.

- Merci. Je murmure contre lui, il sent si bon, j'ai les yeux fermés, complètement en abandon contre son torse puissant. Je pourrais rester là toute ma vie. Je sais, je sais que t'es là... j'entends ton cœur battre juste sous mon oreille... lui répondis-je avec un calme certain et un apaisement dingue, compte tenu des semaines qui viennent de s'écouler dans ma vie.

Pourtant une grosse larme coule de mon œil, et sur mon nez, allant s'échouer sur son veston. Je n'ai pas pu la voir venir, ni la retenir non plus. Je renifle, je pense que c'est la seule, que c'était la dernière, ou que c'est une larme de joie, parce que je suis contre lui, allez savoir ! Mon esprit et mon cœur ne fonctionnent pas comme tout le monde, de toutes manières ! Je glisse une main vers mon visage, sans pourtant me décoller de lui, pourquoi voudrais-je bouger au juste ? Pourquoi voudrais-je me séparer de cette étreinte ? Et J'essuie mon nez et le chemin de la larme, avant de coller ma main à plat contre son torse.  

Il reprend la parole, et mon petit sourire en coin, ne lui sera pas visible, c'est un sourire de petite fille triste, de sale môme qui a cassé son jouet et qui revient penaude. Alors j'hoche juste la tête en silence contre lui. Je veux pas qu'il me regarde, je veux juste qu'il me serre très fort contre lui encore.

- J'ai essayé de t'écrire des textos, mais ça voulait souvent rien dire, ou c'était pas le bon moment... et puis j'ai abandonné, t'avais pas l'air de vouloir me reparler de toutes manières. Dis-je doucement, et mon index se mit à dessiner des petits cercles sur son torse, preuve que j'étais un peu stressée de devoir avouer tout ça. J'ai du mal à te sortir de ma tête depuis 5 mois...
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Jørgen Omdahl
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MessageSujet: Re: Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen   Qu'importe le temps, qu'emporte le vent - Jorgen EmptyVen 28 Fév - 8:53

Qu'importe le temps, qu'emporte le vent

Des clients qui viennent dans ma boutique pour une montre cassée, un bijou tellement précieux qu'ils fondent en larmes, j'en ai déjà vu, je sais comment gérer ça. Une boite de mouchoirs, un verre d'eau, un morceau de chocolat et ça passe tout seul. Mais là, c'est bien la toute première fois qu'on entre dans le magasin, sans montre, pour venir s'échouer dans mes bras. Une larme ne fait pas de bruit, mais elle s'entend quand même. Je tourne la tête, enfin j'essaie puisque c'est derrière moi, vers le comptoir, mais la boite de mouchoirs est trop loin et je ne peux pas bouger sans me détacher de Froya. Il en va de même pour le verre d'eau et le morceau de chocolat qui sont dans l'arrière-boutique. Alors tant pis. Le câlin suffira. Je resserre un peu plus mon étreinte, comme pour lui prouver que je ne partirais pas de là, tant qu'elle ne se sera pas remis de ses émotions. Et je me contente de poser ma tête sur la sienne, appréciant plus que de raison cette embrassade totalement incongrue.

Heureusement qu'elle ne relève pas la tête parce que je dois avoir une figure de homard trop cuit à l'eau salée. Rouge comme une pivoine? Vous n'avez jamais vu le homard du Canada au milieu d'un plateau de fruits de mer alors. La phrase qu'elle prononce est tellement anodine, naïve, enfantine que j'ai rougi. Depuis qu'elle est entré, mon cœur s'est mis à battre plus fort, mais encore encore plus quand elle a fini dans mes bras. Et voilà en plus de cela qu'elle affirme entendre battre cet imbécile de cœur qui tambourine jusqu'à battre la campagne. J'ai l'impression qu'il est dans mes oreilles tellement je l'entends frapper ma cage thoracique. Ensuite, elle me dit qu'elle a voulu m'envoyer des texto, morceaux que j'ai reçu sans rien comprendre, ni sans savoir quoi répondre... Et puis cette phrase qui me fait rougir encore plus. J'ai l'impression que mon sang s'est agglutiné sur mon visage et qu'il n'y a plus rien dans le reste du corps. Un instant mes mains se crispent.

- Je... Fr... N-n... Wooooh, reprends-toi! J'embrasse le sommet de sa tête, dans ses cheveux. Bon sang que j'aime cette odeur de shampoing et de teinture mélangée. Doucement mes mains glissent sur ses épaules et je la repousse, juste le haut du corps pour pouvoir la regarder dans les yeux. Mais... je... Je ne veux pas être... simplement un corps que tu tatoues, Froya... Je... je ne peux pas, c'est trop... difficile. Mes doigts glissent de leur propre volonté le long de son cou et sur sa joue, il n'y a plus rien à essuyer, mais il y a sa peau à caresser. Je fais alors la connerie de me noyer dans ses yeux. C'est mort... Je suis perdu... J'ai coulé dans cet océan et je ne m'en sortirais jamais indemne... ni jamais tout court... Laisse-moi t'embrasser... s'il te plait.

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