Come on GI Jane! [ Pv Ruth]

Tu en as assez Aaron, de tourner comme un lion en cage, ta conscience te posant sans arrêt des questions sur ce que tu dois où ne dois pas faire. Tu es là chez toi, à te demander comment agir avec Ruth. Est-ce qu'elle accepterai telle ou telle situation, tel ou cadeau, telle ou telle invitation. Tu te prends la tête, si bien que tu as l'impression de ne plus être l'homme que jadis tu as été. ce garçon si sûr de lui qui n'avait qu'une idée en tête, faire ses preuves au seins de l'armée Norvégienne et qui plus il y restait plus il voulait devenir un officier des plus respectables. Ce type que tu étais, avec tellement d'assurance que ça en faisait pâlir certains de tes généraux les plus décorés. Qui savait toujours trouver les bonnes réponses aux divers dilemmes qui se trouvaient devant lui. Un stratège né, qui a fait de toi l'un des meilleurs officiers de l'armée Norvégienne et voilà qu'aujourd'hui tu es incapable de te relever et de prendre les choses en main pour reconquérir le coeur d'une femme.

Pourtant, la solution vint finalement de te sauter aux yeux. Tu files dans ta chambre, sortant ton paquetage toujours prêt par simple « au cas où». Tu y mets quelques provisions plus récentes, enfile un treillis, tes rangers et jette le tout à l'arrière de la benne de ton pick-up. Tu te diriges vers ton petit cabanon, sors cette clefs qui ne te quittes jamais autour de ton cou pour ouvrir le coffre contenant tes fusils de chasse, un autre de tes hobbies. Quelques paquets de balles de calibre différents en fonction du gibier que vous aurez décidés de chasser, de quoi monter une tente et te voilà en route pour le domicile de Ruth, chaudement habillé pour l'occasion, le weekend promet d'être assez glacial. Tu es désormais devant son domicile et tu ne te poses pas la question, tu sonnes. Si tu te poses trop de questions c'est un coup à faire demi-tour et tu n'as pas fait tout ce chemin pour rien. Rapidement, elle finit par t'ouvrir, presque étonné de te voir aussi emmitouflé, mais après tout, les froids son polaires ces temps-ci. Un sourire sur le visage, tu oses enfin.

-«Est-ce que ton paquetage est prêt major ? » Toujours souriant, une boule de poil vient se faufiler entre les "jambes" de Ruth, petit chiot à bien grandit. «Emmène le avec nous, ça lui fera une balade.» Tu insistes, tu ne veux pas lui donner l'occasion de refuser, tu as envie de ce moment avec elle, tu es prêt à tout pour te racheter, tu le lui à dit et tu es en train de le démontrer.

Les jours passaient, mais ne se ressemblaient pas. Que cela soit par la diversité des tatouages qu’elle faisait jusqu’à son quotidien avec Odin : Ruth ne s’ennuyait pas et n’avait pas le temps de penser à autre chose. Elle tombait lourdement le soir sur son lit pour se réveiller au petit matin : ne rêvant que rarement des événements passés. Elle gardait contact avec Aaron, lui envoyait des messages de temps en temps, mais le voir la rendait toujours toute chose et elle détestait être ainsi. Ruth aimait avoir un contrôle total sur sa personne et son ancien supérieur lui faisait perdre ses moyens. Aaron lui avait assuré qu’il comptait se racheter, être là pour elle, mais l’ancien major ne voulait pas qu’il se sente obligé de faire quoique ce soit. Il ne lui devait absolument rien. Pourtant, elle se retrouvait à vouloir le voir de plus en plus et réfrénait ses envies en se répétant qu’il avait mieux à faire que de passer du temps avec elle. Quand elle pensait trop à lui, elle se forçait à sortir avec Odin pour bien rénovait un peu plus sa maison qui ressemblait de plus en plus à quelque chose grâce à l’aide de Tomas et de Simen. Ils faisaient une bonne équipe tous les trois et elle adorait passer du temps avec eux. Notamment les soirées après les dures journées de travail, car cela voulait dire bien manger et boire jusqu’à rire d’un rien. Un peu comme quand son unité était en permission : ces doux instants pour toujours disparus.

Elle avait mis le four en route et sortait déjà la pâte à pizza faite un peu plus tôt aujourd’hui quand elle entendit frapper. Regardant l’heure puis son portable, elle fronça les sourcils. Elle attendait personne. Odin ne tarda pas à débouler de la chambre et aboyer à la porte. Il était de plus en plus agile et avait trouvé son équilibre.

“Odin, calme toi.” Elle s’approcha du chien, regarda par le Judas et reconnue immédiatement la prestance d’Aaron. Ruth prit une longue inspiration pour calmer son cœur et ouvrit la porte. À sa question cependant, un immense sourire se dessina sur son visage. “Toujours Mon Lieutenant colonel.” Elle se poussa pour le faire rentrer, laissant Odin chercher la chaleur de sa main. “Pourquoi pas…” Après tout, il adorait les longues balades et avait déjà prouvé qu’il était capable de se jeter dans la neige malgré ses trois pattes. “Je vais aller chercher mon sac.” Ruth n'avait pas réfléchit longtemps non. Pour une fois, elle allait écouter son coeur et son instinct qui lui criaient d'y aller. Elle passa par la cuisine pour éteindre le four et remettre les aliments au réfrigérateur avant d’aller se changer pour enfiler son t-shirt et legging thermales. Elle enfila également son treillis et ses affaires militaires d’hiver puis retourna dans le salon. “Tu as prévu assez d’eau ?” Demanda-t-elle en remplissant un bidon qui traînait là. Au moins pour Odin. Elle prit de quoi le nourrir et lui donner une friandise. “Heureusement que j’ai prévu des affaires pour lui aussi.” Dit-elle en parlant plus fort tout en continuant de bien tout préparer pour ne manquer de rien. Son organisation légendaire n’avait pas changé. "Tu m'emmènes où ?"

Tu avais envie de débloquer cette foutue situation de merde Aaron. Tu en avais assez de te demander comment tu devais réagir avec Ruth, comment tu devais t'y prendre pour le reconquérir, comment faire en sorte de ne plus voir cette jambe que tu as toi même coupé. Alors tu as pris les devant. Tu avais envie de lui organiser un weekend qui à ses yeux serait romantique pour elle. Non Ruth n'est pas le genre de femme à rêver d'un dîner aux chandelles quoi que, mais vous n'en n'êtes pas encore là. Non, crapahuter dans la forêt près des montages c'est le genre de truc qui lui plairait et tu le sais. Elle veut que tu la voit comme une personne normale alors agit comme si tu n'avais jamais eu à lui couper sa jambe. Du coup tu ne réfléchis plus, tu ne veux plus en appeler à ta conscience parce-que tu sais qu'elle te jouerait des tours et que tu ferais demi-tour tel un lâche qui à peur de se prendre une veste. Non tu préparer tout ce qu'il y a à préparer et tu saute dans ton pick-up jusqu'à te retrouver devant chez elle.

Elle ne mit pas longtemps à t'ouvrir la porte, peut-être attendait-elle quelqu'un ? Tu ne préfère pas te poser la question, la jalousie te vas très mal Aaron et puis après avoir été absent aussi longtemps, ce n'est pas à toi de faire des crises de jalousies, elle aurait put penser à tout et n'importe quoi depuis ton départ. Tu souris, regardant Odin qui as visiblement compris que vous alliez partir en ballade, tous. Il semble heureux lui malgré son handicap, tu ne perds donc pas espoir que Ruth et toi le soyez un jour. Pendant qu'elle absorbe le lot d'informations que tu viens de lui donner, tu entres après qu'elle t'y ai invité. Il fait un froid glaciale en cette période de l'année alors, un peu de chaleur te fais grand bien, surtout après le weekend qui vous attends.

-«Et bien j'avoue que je n'avais pas pensé tout de suite à Odin, donc tu peux en prendre un peu plus si tu veux. Nous allons avoir froid, surtout couvre le bien, je doute que sa couche de poils suffise.» Il n'y a pas de tempêtes de prévues pour le moment et c'est tant mieux, tu n'aurais pas put organiser un tel weekend sous une tempête glacière, ce serait mettre vos vies en danger. Tu attrapes son paquetage qui était déjà prêt devant l'entrée pendant qu'elle prépare celui d'Odin vraisemblablement. Tu ne te permets pas d'entrée plus en profondeur dans la maison, tu es d'une retenue légendaire Aaron, l'armée t'as donné trop d'éducation mon bonhomme. Tu caresse Odin qui est resté dans l'entrée à tes côtés, pendant que toi aussi tu hausse la voix, pour qu'elle puisse t'entendre alors qu'elle fait tu ne sais quoi. «Et bien pas très loin de chez moi, à une dizaine de kilomètres. Nous allons passer un weekend au coeur de la montagne et de la forêt. Chasser, pêcher, se balader et profiter de notre belle région, qu'en dis-tu ?» Tu souris malgré qu'elle ne soit pas là. Tu sais enfin tu espères que cette petite surprise lui fera grand bien au moral et vous fera du bien à tous les deux. Vous avez besoin de vous retrouver, de réinstaurer votre complicité si vous voulez avancer et retenter d'aller plus loin dans vos relations.

Aaron à l’intérieur de la maison, elle ne mit pas longtemps à accepter cette proposition en refermant la porte pour que le vent glacial ne rentre pas plus longtemps chez elle. Depuis combien de temps elle n’avait pas prit le temps de partir à l’aventure comme ça ? Depuis qu’elle était revenue, pour dire vrai. Il ne le savait peut-être pas, mais son ancien supérieur avait touché dans  le mille. Ruth était sincèrement heureuse. Elle allait pouvoir renouer avec un petit peu de son passé, même si elle savait déjà que c’était un challenge qui l’attendait. Elle n’était plus aussi agile et adroite qu’avant. Mais l’arrière-saison ne la mettrait pas en déroute. À l’armée, elle avait appris à survivre à toutes les intempéries et la neige ainsi que le froid mordant de l’hiver faisaient partie de la liste. Une fois, les filles étaient tellement fières d’elles, qu’elles ont terminées en petite tenue dans l’eau glacée dans un lac gelé en rigolant et hurlant. Le bon vieux temps, celui où elles étaient toutes ensemble : pour le meilleur et pour le pire. C’est toujours durant la dernière saison avant le renouveau qu’elles s’amusaient le plus. Patins à glace, bataille de boules-de-neige, ice bucket challenge et bien d’autres choses encore : elles ne s’ennuyaient jamais et rendaient bourrique leurs instructeurs. Ruth se concentrait essentiellement sur Aaron : il avait toujours été celui qui avait fait battre son cœur à un rythme plus intense. Aucun homme n’arrivait déjà à cette époque à sa cheville et ses conquêtes ne rassasiaient jamais l’ancien Major. Il était temps pour elle d’arrêter son hibernation et de prendre le mal par les cornes. Son cœur méritait de sortir de la cage de glacedans laquelle il est enfermé. Elle devrait probablement utiliser les grands moyens et des pioches, mais elle réussirait à se faire un chemin. Elle renaîtra de ses cendres. Un jour. Étant donné qu’elle ne pouvait pas retourner en arrière elle devait faire en sorte de se créer une nouvelle dynamique. Et si elle pouvait avoir Aaron à ses côtés : alors elle saisirait sa chance.
Cette expédition au cœur d’une forêt ou d’un terrain enneigé était une pierre à l’édifice, à cette nouvelle vie qu’elle devait construire si elle voulait survivre. Prévoyant plus d’eau au cas où ils n’en trouvent pas sur place, Ruth faisait son possible pour ne rien oublier. Son sac était prêt et ses affaires contre le grand froid étaient toujours prêtes donc cela était quelque chose en moins à penser.

“J’ai acheté une couverture que je peux attacher autour de lui. Elle est imperméable en plus donc il ne devrait pas tremper au cas où il se jette dans la neige ce qui va probablement arriver.” Odin n’avait peur de rien. “Chewie ne vient pas avec nous ? Il pourrait être un bon mentor pour mon loulou. Ils se sont bien entendus la dernière fois.” Demanda-t-elle en s’arrêtant juste quelques instants pour poser cette question et regarder Aaron. “Tu as regardé la météo ? Savoir s’il y a une tempête qui s’annonce ? Qu’on ne prenne pas le risque de se faire ensevelir.”

Tout en continuant de faire des allers et retours dans la maison, elle demanda plus d’informations sur où ils allaient. Ruth aimait savoir le plus de choses possibles à l’avance pour se préparer mentalement. Cela était idiot, mais elle savait que ce sont les petits détails qui peuvent sauver dans une nature impitoyable avec des températures négatives.

“Je pense que c’est une excellente idée. Ca fait longtemps que je ne suis pas allée me promener dans la nature sauvage de notre région.”

La nourriture d’Odin et ses gamelles portables dans le sac, elle alla dans sa chambre et glissa par réflexe son Glock de 9mm. Une habitude. Elle ne s’en séparait jamais et le cachait toujours sous son oreiller. Cela la rassurait. Depuis la fusillade au centre commercial : elle n’était jamais réellement au repos en se sachant vulnérable. Elle retourna dans le salon et attrapa son bonnet, son écharpe et ses gants et les mit en évidence pour ne pas les oublier.

“Odin, viens-là Doggo.” Elle attacha le harnais, puis sa laisse avant de le caresser derrière les oreilles pour tenter de le calmer, mais il était un vrai ressort. “Ca te dérange de porter sa cage de transport dans ton pick-up ? J'ai dégagé la neige ce matin avec la pelle : tu devrais pouvoir te garer un peu plus près si tu veux.” Ruth faisait les choses bien et suivait les instructions du véto à la lettre. C'était la première fois qu'elle emmenait son chien en expédition. Ayant une révélation en mettant ses rangers, elle releva sa tête pour regarder Aaron : “Tu as pris tes crampons de marche ?”

Tu es tel un meuble ici Aaron, te posant dans un coin et n'osant pas tellement bouger, votre relation est encore un peu tendue bien que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour sauver le peu qu'il en reste et pour le coup, il y a du mieux entre vous. Mais pas assez pour que tu prennes totalement tes aises ici, déjà prendre l'initiative de cette sortie est un miracle dans la vie d'Aaron Jorgensen. Tu n'es pas le genre de type très entreprenant dans une relation amoureuse; si on peut l'appeler ainsi; non tu es plutôt le genre de type réservé avec ses doutes et son questionnement constant. Tu as toujours peur de faire de travers, de mal agir, on ne peut pas dire que tu aie une grande expérience dans le domaine en plus. Contrairement à ton métier où tu sais exactement ce que tu fais et où tu es dans ton élément, là tu avances à tâtons, faisant attention au moindre de tes faits et gestes, tu es un militaire Aaron, les relations humaines ce n'est pas trop ton truc, tu es bien plus démonstratif avec ton chien qu'avec les humains, mais tu apprends, aux côtés de Ruth qui semble un peu plus à l'aise en la matière que toi.

-« C'est certains, il faudra aussi faire attention par endroit il peu y avoir des puits d'eau glacée, qu'il ne tombe pas dedans.» Ça t'étais déjà arrivé quand Chewi était plus jeune, le pauvre il avait finit frigorifié et tu avais dus rentrer précipitamment pour réchauffer la pauvre petite boule de poils qu'il était. Un berger Allemand à poil long certes mais ce n'est pas ça qui protèges des eaux glacées de la région.  «Sisi, on vas juste passer le prendre chez moi au passage, je ne voulais pas qu'il reste seul dans la benne, il aurait été capable de s'enfuir.» Pourtant, tu l'as très bien élevé ton chien Aaron, il a reçus une éducation militaire et t'obéis littéralement au doigt et à la voix, cependant ce petit côté fuyard lorsque tu ne le surveilles pas peut encore subsister alors tu ne prends pas de risques. L'endroit où tu es censé amener Ruth se trouve sur la route de ton domicile alors, ça ne vous fera aucun détour que de repasser prendre ton fidèle compagnon. La région, tu commences à bien la connaître, la Norvège est ton pays natal en plus d'avoir une formation militaire qui te permets d'avoir de grandes notions de survies, comme par exemple vérifier qu'aucune tempête se prépare. Mais tu sais aussi qu'ici la nature peut parfois être imprévisible et que par conséquent il vous faudra faire grandement attention. «Bien sûr, pas de tempête à l'horizon, mais au cas où la météo nous ferait défaut, j'ai repéré une grotte dans les environs qui nous servira d'abris pour la nuit.» Un endroit où il vous sera possible de vous réchauffer un minimum, de faire du feu, et d'avoir un confort et une sécurité un peu plus renforcé qu'en étant en pleine nature.

Tu la regardes aller et venir, s’affairer sans jamais s'arrêter si bien qu'elle t'en donnerait presque le tournis. Tout en se préparant, elle continue de te parler, tu te demandes si elle a encore beaucoup de choses à prendre. Tu viens de penser que tu as un traineau chez toi, mais pas assez de chiens pour le tirer, tu te demandes si ça aurait été utile vus tout ce qu'elle prends, tu as peur que vos dos ne supporte pas tout ce que vous avez à prendre, mais tu sais aussi qu'elle a la même formation que toi, juste que contrairement à toi rien n'était prévus et par conséquent, tout préparer lui demande du temps. Finalement elle semble avoir finit où presque de se préparer et de préparer son chien. Vous allez finir par pouvoir partir et tu récupères la cage de transport d'Odin qu'elle te tends.
«Ok, je vais faire ça.» Dis-tu avant de commencer à prendre la porte quand elle te demandes si tu as pensé à prendre tes crampons.«Pas vraiment, nous n'allons pas forcément à haute altitude, les rangers devraient suffire et puis, la neige est assez imprégnée ça ne devrait pas être trop verglacé. » Mais après tout elle a surement raison, il serait peut-être plus prudent de les prendre sait-on jamais. Alors tu les prendrais en même temps que Chewie, tu sais parfaitement où elles se trouvent, ta maison est autant rangée que ta piaule l'était à la caserne. Digne d'un militaire quoi. Tu sors finalement avant d'aller rejoindre ton pick-up que tu approche de l'entrée de chez elle, tu laisses tourner le contact, prêt à partir. «C'est bon, vous êtes prêts ? » Tu attrapes son paquetage qui semble bien lourd pour un bout de femme pareil, tu la laisses s'occuper d'Odin, même si par la suite, elle devra se débrouiller étant donner que tu auras le tiens, mais tu trouveras bien un moyen de l'aider à porter quelques trucs. Tu es impatient que ce weekend en tête à tête avec elle et totalement improvisé, débute.