Madeleine, plan A

Ma famille, c’est simple ce sont mes parents, mon frère ainé et moi. Soit deux enfants qui se chamaillent à longueur de temps pour la place dans le canapé, pour le plus gros morceau de gâteau .… Et bien je me présente, je m’appelle Madeleine Strand et je suis cette petite fille, qui se bat contre son frère.
Ma famille a commencé à s’agrandir en 1986 avec la naissance de mon frère ainé Alexander, puis ensuite, il y a eu ma naissance en 1987, j’ai enfin fait mon apparition, moi, la petite princesse qui a illuminé leur vie. Bon je vais arrêter de me lancer des fleurs. J’ai vu le jour à Perth en Australie. Mes parents étaient deux jeunes entrepreneurs. Ils ne connaissaient pas la grande fortune, mais ils avaient de quoi nourrir leur petits monstres. On vivait tous dans une petite fermette dans les plaines de Perth, il faut savoir qu’Alexander et moi partagions la même chambre pendant mes dix premières années.
J’ai toujours été entouré de tout genre d’animaux, même si mes parents ne tenaient pas réellement une ferme, il y avait souvent des animaux sauvage qui venaient squatter les pleines qui entouré la maison. Ça passait entre les koalas qui squattaient les arbres et les wallaby qui passaient par là pour rentrer chez eux. J’ai grandi entouré de l’amour de ceux qui m’aimaient et que j’aimais bien plus que tout.
Enfant j’ai toujours voulu devenir vétérinaire et ce n’est pas par fainéantise que je ne le suis pas maintenant, ce n’est parce qu’après deux tentatives pour entré à l’école en Australie, je n’ai toujours pas réussi. Pourtant je ne voulais pas perdre cette envie, mais la vie en a voulu autrement. A l’âge de 27 ans, j’ai commencé à m’intéresser à l’art de l’écriture. Après trois ans dans l’école de littérature Australienne, j’ai décidé de faire mes bagages, après tout j’avais travaillé dans des bars, des magasins afin de me faire une petite cagnotte. Petite cagnotte qui m’a autorisé à visiter plusieurs pays d’Europe et de faire la découverte de beaucoup de style littéraire. J’ai eu la chance de visiter en passant par Paris, Madrid, Rome. Mais dans chaque Pays je n’ai pas trouvé ma place, jusqu’a ce que mon coeur s’arrête de battre lorsque mon voyage m’a arrêter il y a 3 ans maintenant dans la petite ville de Norvège qu’est Trondheim, elle a des paysages à rêver tout le contraire de l’Australie, je dis ça pour moi même si l’Australie restera dans mon coeur à jamais.
Quand je suis arrivée à Trondheim, j’habitais un petit appartement qui ne payait pas de mine, je faisais des appels vidéo avec mon frère qui est rester à Perth pour aider nos parents. Jusqu’au 2 Février  2020, quand après l’appel avec Alexander, je suis aller me coucher, la chambre n’était pas loin de la cuisine, j’entend encore le détecteur se mettre en route, et lorsque je prend la peine d’ouvrir ma porte je sens la fumée entré dans mes poumons, j’étais entourer par le feu, je ne pouvais pas sortir et je sentais la fumée entré encore plus profondément dans mes poumons. Je ne me souviens que de ça, je ne vois pas qui était là et quand j’étais enfin sorti. Non, rien d’autre avant mon réveil à l’hôpital et les différentes douleurs qui se sont réveillées avec moi. C’est quand vous êtes au plus bas que vous apprenez qu’elles sont les personnes qui tiennent le plus à vous et ceux que je pensais être mes amis, ne l’étaient pas. Mon frère Alexander est tout de suite venu à mon chevet abandonnant sa femme en Australie. Mais ce n’est pas le seul qui est venu me voir, non il y a pas eu qu’Alexander mais également Jørn. Jørn Solheim est le pompier qui m’a sorti de l’enfer de mon appartement, il est comment dire l’homme qui voit le verre à moitié vide pendant que moi je le vois à moitié plein. Mais c’est ce côté morose qui m’a intéressé.
Nous sommes le 23 février 2020, je me trouve toujours à l’hôpital. Je viens de retirer les derniers pansements, mes plaies sont « belle » selon mes médecins et en bonne voie. Certaines de mes brûlures peuvent être caché par mes cheveux ou alors par des vêtement. Ma covalence est plutôt douloureuse et tellement dure, que je pourrais y perdre pied. Mais avoir des visites de personnes qui s’inquiète pour moi, m’aident à tenir bon. J’espère pouvoir me regarder dans un miroir en arrêtant de ne voir que ses brûlures.