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 [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen

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Frøya Vike
Frøya Vike
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MessageSujet: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyMer 19 Fév - 10:49

ft. Jorgen & Froya
Le sang de la nuit moderne est une lumière chantante.

Musique


Il existe de ces cérémoniaux, importants pour tous sportifs, pour tous acteurs, et pour tous artistes. Et comme les autres, il en existe un pour moi, avant chaque reprise d'une oeuvre dessinée sur la peau d'un de mes clients, ou même avant tout début, il y a des choses que j'aime faire. Je pose une couronne de fleurs en plastique sur ma tête, je pousse la musique à fond dans le studio alors plongé dans le silence... Et cette chanson, je la connais par cœur, et lui aussi, commence à la connaître par cœur. J'ai tatoué ses bras, ses mains, ses clavicules, ses omoplates, ses épaules, son dos... J'ai dessiné les courbes de son imaginaire, à travers mon propre prisme imaginaire. Tantôt de dessins trouvés, tantôt d'idées venues de son esprit, il y a eu aussi des dessins griffonnés plus ou moins bien fait. Des volontés de styles nouveaux, des essais ratés et repassés... une fresque sur son corps, j'ai dessiné tout un monde, sur sa peau, et je connais son buste par cœur, si bien que j'ai du mal, à me séparer de lui la nuit venant. Face à mon miroir, j'attends que le chanteur ne daigne entamer sa rengaine et je commence à préparer le matériel, les aiguilles, à ranger les couleurs que l'on va utiliser, tout en écoutant la musique. Aucun mot ne sera prononcé entre nous, durant les 3 minutes et 5 secondes de cette chanson, c'est mon cérémonial à moi. Je me concentre comme ça, et il le sait, ça fait quoi... 5 mois, qu'on se côtoie peut être deux fois par mois pour continuer son oeuvre. Jamais vu à l'extérieur, on a fait pourtant connaissance ici, entre les quatre murs de mon studio de tatouage, et outre le fait qu'il soit incroyablement bien fait, l'homme est aussi très intéressant. De quoi, compliqué ma règle propre, qui consiste à ne pas tente de sortir avec des clients. En fait non, ce n'est pas si compliqué, si j'ai bien comprit, il est père, et certainement mari ou compagnon... et puis, il doit avoir l'âge de mon père... je suis oedipe version paternel, c'est affligeant; Ma langue se balade sur mes lèvres, quelques pensées sensuelles m'effleurent, alors que la musique gagne en puissance, et que mon regard effleure le bras de Jorgen... je déglutis, et me concentre de nouveau sur mes outils, j'affiche un sourire léger, et déjà la musique s'arrête.

Quelques secondes de silence, et je lui indique le fauteuil pour qu'il s'installe correctement, si ce n'était pas déjà fait, une grande inspiration, et j'enfile mon masque devant ma bouche, je m'approche de lui et me penche au dessus de son ventre, une mèche rose tombant sur lui, que je replaçais derrière mon oreille, avant de poser mes doigts non gantés sur sa peau, non sans ressentir un petit tressaillement au palpitant. La peau... connecteur ultime des humains entre eux, toutes sensations confondues passant par cette seule matière, berceau de toutes les aliénations et mince, voilà que mon esprit dérive. Je me redresse, remordant ma lèvre derrière le masque, heureusement que le masque est là. Je vais attraper mon plan de travail à roulette, pour le tirer vers nous, et m'assieds sur le tabouret haut, proche de lui. Dans nos oreilles, Hearing Damage de Thom Yorke fait son entrée, et c'est le départ, de notre séance d'une heure. J'aime ma playlist, mais il connait les habitudes, il pourra changer, comme bon lui semble au fil de notre séance et nous baigner, dans la musique qui lui fera du bien... la coloration n'est pas l'étape la plus aisée, 7 aiguilles fines, qui entrent sous diverses couches de l'épiderme. Je lui tends mon téléphone, pour qu'il puisse changer quand il le voudra, souriant de mes yeux bleux, avant de mettre mes gants en place et brancher la machine.

-  Donc orangé pour la tête, jaune pour les yeux, bleutés pour les moustaches et rouge pour la gueule... Chinese draw style ? Répétais-je pour être certaine qu'il n'avait donc pas changé d'avis.


Dernière édition par Frøya Vike le Mer 26 Fév - 21:14, édité 2 fois
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Jørgen Omdahl
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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyMer 19 Fév - 17:48

Là où les fusées finissent de mourir

Je marche vite dans les rues du centre-ville, bon, ça va, je n'ai pas à aller bien loin, mais je suis un peu en retard. Pour dire la vérité, j'ai non seulement pas vu le temps passer et parce que j'ai trop réfléchi aussi. J'ai failli faire deux bourdes aujourd'hui, à des clients. C'est con... surtout pour un texto. Pourquoi j'ai dit ça au fait?

Pour reprendre un peu l'histoire, pour que vous puissiez mieux comprendre, il faut revenir au jour précédent. Hier quoi. Froya m'a envoyé un message pour confirmer notre rendez-vous et dans la conversation, j'ai commis une bourde. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, c'est sorti tout seul. J'espère qu'elle m'en voudra pas. Enfin bon...

Je soupire et je rate un poteau à quelques centimètres. Je sursaute, j'ai trop la tête ailleurs. Même une vieille femme m'attrape par le bras pour me demander si ça va. Je lui dis oui et je continue mon chemin. Tout ça parce que j'ai blagué dans un texto au sujet de me "manger" et... bah une connerie... J'aurai pas dû. Je suis trop rouillé.

Ca fait 14 ans, pour dire la vérité, que je n'ai pas pratiqué la drague comme on l'entend maintenant. Je suis sorti avec des femmes, oui, mais je savais que je ne resterais pas avec elle. Et puis d'abord... Pourquoi je pense à ça? Je sors pas avec Froya! C'est ma tatoueuse, pas ma copine. Je soupire, faut vraiment que je me reprenne.

Je pousse la porte et je suis accueilli par son sourire solaire. Ca fait du bien de voir ce genre de sourire, ça vous rappelle qu'il y a de vraies belles choses dans ce monde. Je suis... comment dire... serein, quand je viens là. C'est aussi pour ça que je ne vais qu'à ce salon de tatouage. Parce qu'il y a Froya et parce qu'il y a son sourire si magnifique.

Je la laisse se préparer, écoutant tranquillement sa chanson fétiche. Je l'aime bien, elle ne me dérange pas, pendant ce temps, je sais que je peux prendre place et je retire manteau, veste, je fais tomber les bretelles (ouai, je suis un type qui met des bretelles parce que je trouve que ça fait classe) et même la chemise avant de m'installer.

J'ai pas du tout honte de mon corps, au contraire, si je me le fais tatouer c'est que je suis fier de ce que je peux offrir aux yeux du monde. Je me cale bien confortablement, je sais que je vais douiller, parce qu'aujourd'hui, c'est le ventre et c'est en couleur, donc ça va picoter, mais je suis un homme, je résisterais.

- Ah! T'as les mains froides.

Ok, je suis peut-être un peu chatouilleux aussi, mais je préfère passer le léger frissonnement pour du froid. J'attrape la sienne, de main, dans la mienne, comme si vérifier aller changer quelque chose à sa température. J'ai l'impression en plus que sa main est plus chaude que la mienne en plus. Je suis pathétique... D'abord le texto et puis ça... Tss...

Son téléphone dans mes mains, je passe alors MA chanson. Elle a la sienne, j'ai la mienne Every thing in its right place de Radiohead. Mais après, je laisserais la lecture aléatoire, j'aime à peu près tout. Une mèche me frôle, mais elle ne me dérange pas au contraire. Elle cache son visage derrière le masque que je déteste tout de suite.

- C'est ça... Je lui offre un sourire. Mon corps est à toi.

Bordel... Ne me dites pas que j'ai vraiment dit ça... Nooooon, pas en vrai? Pitié... Dites-moi qu'elle n'a pas entendu... Dites-moi qu'elle ne parle pas norvégien! Qu'est-ce que je peux être con, bordel! Je soupire, face à ma propre connerie. Je suis un débile profond, bon sang... Pourquoi j'ai dit ça?

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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyMer 19 Fév - 20:43

ft. Jorgen & Froya
Le sang de la nuit moderne est une lumière chantante.

Musique



oh mon dieu, ce sourire et cette phrase... les jeunes appellent ça, explosions d'ovaires... c'est à peu de choses près ce que je ressens en cet instant. Mais je me garde de tout commentaire, j'ai du travail qui m'attends, je ne voudrais pas louper ses abdos, ce ne serait pas professionnel. Je penche la tête sur le côté, et ris légèrement pour toutes réponses, et déjà le son de la machine s'enclenche, me rappelant ma tâche de ce jour. Je sais qu'il existe beaucoup de tatoueurs qui parlent, moi je suis de ceux qui écoutent, j'ai beaucoup de clients qui ont besoin de parler, se faire tatouer c'est aussi savoir abandonner un peu de soit, de souffrance, de souvenirs, quelque chose de profond. Et même le tatouage d'une ado rebelle, veut dire quelque chose, il ne veut pas seulement dire, regardez moi, il veut dire, regardez moi, pour que je ne coule pas. On est comme des psys, autant faire des œuvres de nos patients, des fresques à la hauteur de leurs émotions. Chacune d'entre elles, est un écrin de pureté, même ce tigre en plein milieu du ventre, a sa signification propre et représente quelque chose de fort, comme un étendard contre celui qui voudrait nuire. Je pose mes bras sur son ventre, et je m'installe ainsi, pour commencer à dessiner les premiers traits grossiers de couleurs, c'est un coloriage rigoureux, on peut corriger une bourde, mais la peau est notre identité et la brûler fait mal... autant éviter l'impair.

- Comment vont tes filles? Commençais-je pour lancer la conversation.

Je choisis un sujet bateau, pour ne pas être tentée de dévier, vers un autre sujet, plus intime, comme le fait qu'il veuille me donner son corps. Je songe à cela, alors que je colore paisiblement son ventre, un abdo après l'autre.

- Tu me dis quand tu veux une pause.
Dis-je en relevant les yeux de mon poste de travail, pour les plonger dans ses yeux bleus à lui.

J'attends de savoir s'il en a besoin d'une, et replonge le regard sur les tâches de couleur, le travail de l'orange sera certainement le plus long, mais pas le plus douloureux. Je peins et j'essuie avec un coton, et puis à la cinquième musique qui passe je me redresse, le dos tire déjà, et j'en profite pour retirer mon masque un instant, et regarder encore l'avancée de tout ça, me hissant sur mes jambes, me penchant au dessus de lui.

- c'est pas mal... mais du coup, je verrais bien les sourcils verts... trancher un peu, je sais pas c'est une idée, à voir... tu me diras... c'est ton ventre...

Je coupe tout, une pause s'impose, je vais ombrer, et on pourra passer au rouge. Autant faire les plus gros, le reste ce sera facile !
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Jørgen Omdahl
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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyJeu 20 Fév - 8:15

Là où les fusées finissent de mourir

Remarquez, le masque, ça lui donne un regard encore plus lumineux. Déjà qu'elle a des yeux bleus magnifiques, gorgés de vie, d'explosions et de feux d'artifices... Là, avec le reste de son visage caché, ça donne l'impression qu'ils sont vivant à eux tout seul. Qu'ils vont me sauter dessus en me disant que je ne devrais pas la regarder comme ça, alors je détourne le regard, à contre-coeur, je me focalise sur ses mains, ses cheveux. Je fais tout ce que je peux pour ne pas regarder ses yeux, parce que sinon, ça va se voir que je bave, que je ne suis qu'un gamin prépubère qui a trop grandi... ou pas assez visiblement...

Les musiques s'enchainent, je la laisse travailler, je ne suis pas génial dans les relations personnelles, je sais jamais comment aborder un sujet. Je sais parfaitement être professionnel, mais tout ce qui concerne ma vie privée, je ne sais pas trop comment en parler. Si on me pose des questions, je peux devenir intarissable, c'est juste le... déclenchement de la conversation que je ne sais pas trop comment faire, c'est pour ça aussi que notre groupe de joyeux fêtards, avec Simen et les autres est comme une sorte de boosteur pour moi, on peut parler ensemble, je n'hésite plus. Mais là, face à Froya... Je ne sais pas.

- La routine... Chloe a un copain, d'ailleurs faut que je note dans mon agenda que je dois lui arracher les yeux et le castrer avant qu'il soit trop tard. Lily pose des questions existentielles comme d'habitude. Tout va bien dans le meilleur des mondes...

J'évite un peu de trop bouger pour ne pas rendre son travail encore plus difficile. Faut dire qu'elle est appuyée sur mon ventre, concentrée, faudrait pas que le dermographe dépasse les traits déjà faits. Je ne peux pas trop voir ce qu'elle fait parce que je suis allongé dans son fauteuil, j'aime bien cette sensation de picotements, je ne saurais pas dire pourquoi ou comment, ce n'est pas désagréable, voilà. Et puis quand c'est une bien trop jolie femme qui vous torture, on ne peut pas dire non. Cela aurait été un des Village People, le type, à la moustache, là... non, non, non... Je préfère les cheveux bubble-gum de Froya.

- Bah, s'il y a du chinois pour la pause, ça me va.

Je lui offre un sourire, à moitié caché par ma barbe, mais il est bien là. J'ajoute rien, parce que je repense au petit coeur qu'elle a ajouté. Ok, elle en a pas fait exprès, mais ça me plait d'imaginer qu'il était quand même pour moi. J'aime bien... Ca me permet de garde ce sourire bête, niais et débile sur le visage alors que j'y pense. Comme ça, personne ne pourra dire que je deviens sénile. Elle travaille avec minutie, mais sa main est assurée, elle va vite et puis à un moment, elle s'arrête et essuie le trop-plein d'encre avant de vérifier son travail.

- Hmm, je ne sais pas, j'aime bien en bleu. Je ne voudrais pas qu'il fasse sapin de noël, tu vois.

Je me redresse, puisqu'elle a l'air de vouloir une pause. Après, je la comprends, penché sur moi, ce n'est pas forcément la position la plus confortable. Moi, je m'en fous un peu, je suis allongé. Je me redresse donc pour éviter de faire paraplégique dans son fauteuil. Je me regarde dans le grand miroir, ouai, j'aime bien la tournure que ça prend en tout cas. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, il n'y avait quasiment rien sur ma peau. Nan... Nan, nan, j'aime beaucoup le tigre qu'elle est en train de faire, avec le serpent, ça va juste être parfait. Après, il y aura d'autres choses, d'autres endroits à tatouer...

- Alors? On se le fait le chinois? Ou japonais.

J'ai faim! Et puis ça m'évitera de ne pas savoir quoi lui dire.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyJeu 20 Fév - 13:06

ft. Jorgen & Froya
Le sang de la nuit moderne est une lumière chantante.

Musique


Je lui ai envoyé un foutu cœur, j'essaie de ne pas trop y penser depuis qu'il est arrivé, j'essai juste d'oublier ce détail. Et je me dis, que s'il a une nana, il ne faudra pas que je m'étonne, à la voir débarquer dans mon studio folle de rage un jour. De toute façon, il faudra bien que j'efface son numéro, après la fin de nos travaux, il y a bien un moment où il n'y aura plus un seul endroit à tatouer sur sa peau... et je n'ai jamais courut après les hommes qui ont des tatouages sur le visage et les parties génitales. Ce besoin de se masquer intégralement au monde, est quand même une pathologie psychologique que seul un bon psy peut gérer.

Il se regarde dans le miroir, et je me penche en avant, pour regarder son ventre, en face de lui... dans une position, qui sur le moment, ne me gêne pas, mais qui aurait pu prêter à confusion pour quelqu'un arrivant de l'extérieur. Je le regarde par en dessous, le feu aux joues, la suggestivité de cette position, est finalement assez présente, et je me redresse rapidement.

- Ouais... japonais, chinois, l'un ou l'autre, je mangerais n'importe quoi, j'ai bien envie d'avoir un petit quelque chose dans la bouche.. . enfin sous... la dent... Je souris pour éviter l'embarras total.

Non... non... j'ai pas dit ça... j'ai pas dit ça... après avoir été positionné devant lui, bref... respire... tu vas manger, tu vas avoir la bouche pleine - DE NOURRITURE-, tu pourras arrêter de dire des conneries. Je suis certainement rouge écarlate, et je fuis clairement son regard en cet instant. Je ne veux pas qu'il pense que je veux coucher avec lui, que je veux JUSTE coucher avec lui, c'est nul ça... je suis pas comme ça. Je me frapperais si j'étais toute seule. D'ailleurs...

- Je te laisse regarder ça...
je vais chercher la boite, à flyers que je lui tends. Je vais... je reviens, appelle avec mon téléphone en cas, y'a pas de code, et je reviens, je te laisse choisir... surtout pas un truc vegan hein ! Il me faut des protéines.

Je tourne les talons, et prends le couloir, pour aller m'enfermer un instant dans l'arrière boutique. C'est à dire les toilettes. Et là, je m'insulte en silence, avant de le me rendre compte de deux choses... je l'ai appelé Jorgen Canon dans mon répertoire... et Rifv, mon actuel petit ami, avec qui j'essaie de me séparer, mais qui ne veut pas le comprendre est à "poussin" sur ce même répertoire. Et s'il se sert de mon portable il va tout voir... sans compter que s'il fouille... je suis cuite, j'arrête pas de parler de lui, avec Paola notamment!

Oh putain... je vais me sentir mal... je me déteste... Et si je sors des toilettes rapidement, ça va faire louche, et si je sors trop lentement, aussi !!! Je tire la chasse faussement, et me lave les mains, me regarde dans le miroir, et tente de reprendre contenance à peu près humaine, avant de sortir l'air de rien.



Dernière édition par Frøya Vike le Jeu 20 Fév - 20:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyJeu 20 Fév - 14:14

Là où les fusées finissent de mourir

- Ouais... japonais, chinois, l'un ou l'autre, je mangerais n'importe quoi, j'ai bien envie d'avoir un petit quelque chose dans la bouche.. . enfin sous... la dent...

J'avale ma salive de travers à ce moment précis et je tousse parce que ça pique. Qu'est-ce que vous voulez, j'ai l'esprit tordu, j'ai l'esprit tordu, mais quand une jolie femme vous dit ça alors qu'elle est penché au dessus de vos... bijoux de famille, ou pas loin en tout cas, qu'on ai ou pas l'esprit tordu, on pense forcément à... A CE QUE VOUS ETES EN TRAIN D'IMAGINER! J'vais pas vous faire un dessin. J'crois que c'était tellement subjectif qu'elle y a pensé aussi, ça doit être pour ça qu'elle est rouge façon homard trop cuit. C'est là que je repense à "mon corps est à toi" et au "me manger tout entier", j'ai fait que enchainer des bourdes. Je crois que c'est la journée internationale de la bourde en direct.

Voilà qu'elle s'écarte un peu pour rapporter une boite avec plein de prospectus. C'est à moi de trouver un truc qu'ils voudront bien nous livrer, le temps que Froya termine de me tripoter le ventre. Je soupire, ne me dites pas que j'ai pensé à ça encore? Si... Bah, ma seule consolation, c'est de ne pas l'avoir dit à voix haute. Je soupire alors qu'elle s'en va dans son arrière boutique pour... bah pour faire ce qu'elle veut, après tout, c'est sa boutique, hein. Que j'utilise son téléphone? Euh... ok... C'est vrai que le mien, il doit être rangé dans ma veste qui est suspendue de l'autre côté du salon, juste devant la fenêtre, même si ça ne me dérange pas d'aller jusqu'à la-bas, je vais opter pour la flemmardise et utiliser son tel.

- Bonjour, je voudrais commander, s'il vous plait. En livraison express.

J'ai trouvé un traiteur, je l'utilise souvent avec les filles, elles l'aiment bien, c'est de la bouffe de qualité. Je commande donc et paie avec ma carte (que je connais par coeur à force de l'utiliser), c'est plus rapide comme ça. Ca sera du japonais, je commande pour un plat de boeuf, un plat de poisson et un plat végétarien. Le vegan, j'aime pas ça, c'est trop... chiant à mettre en place. Je me contente d'être végétarien et puis, ça ne m'empèche pas de manger en de rares occasions du poisson. D'une part parce que les filles ont besoin de protéines animales et que je ne veux pas les forcer à prendre des compléments alimentaires comme je fais. C'est plus ou moins à ce moment-là, après avoir raccroché que Froya revient.

Et comme un prélude à je ne sais pas trop quoi, son téléphone se met à sonner, vous savez, le genre de bip-bip classique pour les textos. J'ai exactement le même sur le mien, du coup, par pur instinct, je baisse le regard sur le fameux téléphone pour regarder qu'est-ce qui fait sonner le téléphone. Quand je me rends compte que ce n'est pas le mien de téléphone, je vais pour redresser les yeux, sauf que mes pupilles accroche un mot "Jorgen". Et du coup, je continue à lire... ""alors, Jorgen le canon est il toujours aussi canon? tu me racontes ce soir"" Je rougis brusquement, copiant son style de tout à l'heure avant de détourner les yeux. Bon sang, c'est... c'est...

- J-j'ai... command... dé. J'avale ma salive difficilement. Euh... Japonais.

Je lui tends son téléphone, mais en faisant mine de ne pas avoir lu le texto qui vient d'arriver, même si ça doit monumentalement échouer. Vite, vite, vite, faire comme si de rien était et parler d'autre chose. Complètement. Allez! Tu vas trouver! VITE! Et dans une tentative totalement désespérée, je me lance.

- T'as regardé la télé hier? Y'avait... un reportage sur les animaux... en Afrique.

Qu'est-ce que je peux être con, putain!

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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyJeu 20 Fév - 21:13

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Il bégaie, et je fronce les sourcils sans comprendre.

- Chouette, merci... je te rembourse, il t'a dit combien? Lui demandais-je en récupérant mon téléphone et là il me pose une question surprenante, qui me coupe dans mon élan. Tu as une passion pour les animaux, ça frise le manque d'occupations sociales. Dis-je en riant nerveusement.

Je clignais des yeux, une fois, deux fois, le regardant, il avait l'air de fuir un peu mon regard... avais-je du papier toilette collé sous le pied, ou la robe coincée dans ma culotte ?!? Je passais la main sur mes fesses, ce n'était pas ça.

- tu veux de l'eau? Un soda? un Café? proposais-je alors, me baissant pour aller ouvrir le mini frigo sous le comptoir, pour en sortir une bouteille d'eau et je me relevais.

Je lui servis à boire, et l'écran de mon portable se remit à clignoter, j'y fis glisser le doigt, pour y lire le texto de Paola. Un instant de panique me prit. Merde, putain... il avait dû lire. Okay, okay... okay... je sais pas quoi dire, entre la presque proposition de turlute et ça... putain. Je me mordis la lèvre, et le regardais.

- Ne penses pas une minute, que je classe mes clients selon des adjectifs aussi restrictifs... c'est ma colocataire Paola, elle est espagnole, elle parle très mal le norvégien, et le comprends vraiment mal aussi. Lui dis-je.

C'est mauvais, mauvais... sauvez moi... maintenant! La porte du studio s'ouvre, et un livreur entre à ce moment là. Hallelujah. J'attrape les sacs et les pose sur le comptoir et donne un billet au livreur, de nouveau seuls.

- Après... tu es très élégant, très intéressant, et je suis certaine que tes filles sont magnifiques, inutile d'arracher les yeux de leurs petits amis...
dis-je doucement. Tu es bien pour ton âge.

Pire? Vous avez dit Pire? Je lui indique un tabouret, pour qu'il s'assied en face de moi.

- Ta femme a de la chance...
Ajoutais-je très doucement pour le coup, regardant les plats, plutôt que son visage.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyVen 21 Fév - 9:45

Là où les fusées finissent de mourir

- Nan, t'inquiète, c'est pour moi...

Oui, je ne vais pas la faire payer pour si peu, c'est bon. C'est là que j'ouvre la bouche pour dire une connerie, pour essayer de dissimuler mon trouble, de cacher... à vrai dire, je ne sais pas vraiment quoi. Bordel, j'ai l'impression d'avoir 14 ans. Je suis certain que Lily ferait mieux que moi. Bref, je sors un truc totalement et complètement débile. "un reportage sur les animaux en Afrique"... Nan, mais franchement, vous avez jamais entendu quelque chose de plus nul que ça... Si à part le "chérie, elle est où la télécommande?" quand votre femme dit à tout le monde présent pour votre anniversaire qu'elle n'a jamais joui. Ou bien "une pizza sans anchois, s'il vous plait" au docteur qui vous annonce que votre femme est enceinte mais qu'elle-même ne le sait pas encore (NDLR : Pour la télécommande, c'est Danny Boon, pour la pizza, c'est un de mes persos héhéhé). Bref, c'est totalement débile. J'aurai... tellement dû retenir ma langue...

Pourtant, pourtant, c'est pas les occupations qui manquent... Avec les filles, on va beaucoup en randonnée, elles ont la danse, elles ont plein d'activités extra-scolaires et moi et ma boutique, je... Froya ne semble pas comprendre pourquoi je parle comme un demeuré, et tant qu'elle ne regarde pas son téléphone, ça me va. Quand elle me demande ce que je veux boire, bégaie "un café", un truc fort, bien noir, sans sucre, qui réveillerait un mort parce que je crois que j'ai besoin de me remettre les idées à leurs places. Une minute se passa, le temps qu'elle me serve ce fameux café et je dois reconnaitre que pendant cette minute, je ne l'ai pas quitté du regard, ses doigts si fins, son sourire solaire, ses cheveux arc-en-ciel, son visage si doux. Je suis tellement en train de l'observer que je ne remarque même pas qu'elle ouvre son téléphone et qu'elle voit le message que j'ai moi-même lu quelques instants plus tôt.

- Ne penses pas une minute, que je classe mes clients selon des adjectifs aussi restrictifs... c'est ma colocataire Paola, elle est espagnole, elle parle très mal le norvégien, et le comprends vraiment mal aussi. De? Hein? Quoi? Gné? Qu'est-ce que...? Ah merde, elle a regardé son téléphone. Je vais pour ouvrir la bouche pour dire très probablement une nouvelle connerie, mais le "tiguiding" de la porte se fait entendre et je tourne le regard vers le nouvel arrivant pour éviter de rouger comme une pivoine ou un homard trop cuit. C'est le livreur. Ca sent déjà la bouffe japonaise jusqu'au fond du salon. Elle lui refile un pourboire avant de revenir, portant les boites préparées sans que j'ai réussi à bouger ou à me sortir de cet état d'effarement. Après... tu es très élégant, très intéressant, et je suis certaine que tes filles sont magnifiques, inutile d'arracher les yeux de leurs petits amis... Tu es bien pour ton âge.

J'ouvre la bouche pour lui répondre. JORGEN, SI TU SORS UN TRUC DU GENRE "toi aussi t'es très bien pour ton âge", J'TE JURE QUE JE T'AUTOFLAGELLE! Je referme ma bouche, parce que c'était exactement ce que j'allais dire.

- Je... J'ai pris... un peu de tout... pour... la livraison. Je tente de changer de sujet, mais je n'y arrive pas vraiment, elle a quelque chose dans le regard qui m'hypnotise. Mais en même temps, cette simple phrase me permet de prendre de la distance, de retrouver un calme... passager dans ma tête. Bah, je préfère être "canon" que "boulet"... Je lui souris. Mais je vais quand même arracher les yeux de son copain... On touche pas à ma fille... pas avant qu'elle ait 77 ans.

Et puis, on s'installe, comme si de rien était, pour un petit frichti, le temps d'une pause quoi. Et puis alors que je sors les plats du sac, elle me parle de ma femme. Mais je ne suis pas un veuf éploré, j'ai accepté mon deuil, alors c'est avec un sourire un peu mélancolique et un léger haussement d'épaule que je lui réponds.

- C'est plutôt moi qui avait de la chance de l'avoir... Mais Klara est décédée en 2006. Je passe sur le sujet et lui montre les trois plats différents. Boeuf ou saumon, comme tu m'as dit de prendre des protéines. Je prends le végétarien.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyVen 21 Fév - 19:44

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En soit, je suis sure que ça aurait pu passer... ma plaidoirie sur le fait qu'il était élégant et sympa, plutôt pas mal et tout ça, ça aurait pu passer, j'en suis sûre! Dans ma tête, tout est tellement mieux... dans ma tête par exemple, il me caresserait le visage d'une main, pour retirer une de mes mèches de cheveux qui me tomberait devant les yeux... et me dirait que je suis jolie, talentueuse... forte... quelque chose dans ce goût là. Mais non... à la place, dans la réalité, j'ai le choix entre plusieurs plats de la livraison. Je pince mes lèvres, et hoche la tête, sans me départir de mon sourire.

- Ah chouette, ce sera nickel... merci. Lui répondis-je en attrapant les plats, pour les ouvrir.

J'aurais même pas dû rajouter cette phrase conne, il n'était visiblement pas intéressé. L'homme torse nu, en train de manger dans un studio de tatouage désert, en face d'une - plutôt - jolie fille, ferait quelque chose, s'il était intéressé, non? Ou alors c'est moi qui ai des vérités stupides. Je connais pas réellement ce que font, ou ne font pas les gens qui s'attirent, j'ai juste eu un copain, j'ai pas vraiment de quoi comparer. Et j'alimente mon esprit, de films à l'eau de rose, et de séries tout aussi romantiques. Le drame. Je ne suis, pour ainsi dire, pas adaptée à la vraie vie, preuve en est, que mon "poussin" est sensé être mon ex petit ami, depuis plus de 3 semaines, mais il ne comprend pas quand je tente, de lui soumettre l'idée.

Et puis le drame arrive ! J'aurais du me taire bon sang, il me parle de sa femme. De sa femme morte... je lâche le morceau de viande, que j'avais attrapé avec les baguettes, et le regarde avec beaucoup de tristesse dans le regard, trop peut être.

- Oh bon sang... je...

Il enchaîne sur le menu à venir, et ne me regarde pas. Je pose les baguettes, je vais poser ma main sur la sienne, pour qu'il me regarde.

- Je suis désolée, je parle souvent à tort et à travers, j'en oublie qu'en face de moi, il y a des personnes avec des cœurs et des passés, sans doute tristes.

Je frotte sa main, plus que de raison, et puis je retire ma main, lui accorde un sourire compatissant, je tente de changer de sujet, il avait changé de sujet, et puis j'ai voulu revenir dessus, comme si revenir sur ma bourde c'était super fun ! Je comprends pas, comment je perds mes moyens avec lui !

- Boeuf, c'est bien, j'aime bien les grosses bêtes mortes. Lâchais-je.

Mouais, c'est limite, après avoir parlé du décès de sa femme... Je me bafferais, je me bafferais dans quelques minutes, dès que je pourrais aller me laver les mains dans l'arrière boutique et m'en coller une ou deux.

- Bon... Bref... merci pour le repas, et pardon, pour la conversation bizarre, je dois manquer de sommeil... tant que ton tatouage est réussit, c'est probablement la seule chose importante. Parle moi de ce que tu voudras... d'animaux d'Afrique, d'Asie... de panda.. de crevette... ce que tu veux, je ne choisirais plus le sujet de conversation. lui dis-je en mangeant avec appétit.

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Jørgen Omdahl
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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyVen 21 Fév - 20:25

Là où les fusées finissent de mourir

Et moi... Qu'est-ce qui me prend de balbutier comme ça? Bon sang, Jorgen, t'as quel âge? On dirait toi, quand t'essayais de draguer la soeur de Simen... Bah oui, on dirait moi... mais plus de 20 ans en arrière... Tss, j'suis vraiment bête des fois... Je soupire, faut vraiment que je me reprenne. En tout cas, heureusement on a été sauvé par le gong et le livreur nous a retiré une sacrée épine du pied. J'ai dérougi des joues (ouai, j'invente des mots) et j'ai beaucoup moins chaud. J'ai pas vraiment froid pour dire la vérité, parce que j'ai l'habitude d'être dehors, souvent, en pleine nature, alors nan, j'ai pas froid et puis je préfère que le tatouage reste à l'air libre pour le moment. De toutes manières, il faudrait bien que je le retire pour qu'elle puisse continuer tout à l'heure.

- T'en fais pas. Elle m'a laissé de magnifiques filles et j'ai fait mon deuil.

Pourquoi... est-ce que... je... lui raconte tout ça? Je sens sa main sur la mienne et instinctivement, je serre ses doigts dans mon poing doucement, ses doigts sont chauds, c'est un contact si agréable, j'aimerais bien les garder dans le creux de ma main, mais ça pourrait faire drole et j'ai pas envie de passer pour le type qui tente de charmer sa tatoueuse pour avoir un rabais ou pour simplement tirer son coup. En plus, Froya est une fille tellement sympa, je ne voudrais pas lui faire de mal. Allez, on passe, parce que même si je suis ok avec le décès de Klara, j'aime pas trop m'y attarder dessus, et puis j'ai pas à embêter Froya avec tout ça, sinon on va passer un diner détestable et morose. Régalons-nous et... Je bute sur mes propres pensées quand elle parle de bête morte.

- Je ne mange plus les grosses bêtes mortes... depuis... longtemps.

Pourquoi je dis ça, ça devient de plus en plus foireux cette histoire. Je me sens tout bizarre de lui parler de ça comme ça, j'ai l'impression qu'elle est une pote depuis bien longtemps alors que... non, c'est pas une... pote, j'aimerais qu'elle soit plus comme... bon sang, si tu pensais à "copine", ou même "petite amie", mon coco, t'es perdu! Heureusement, Froya prend le relais et parvient à faire revenir la conversation sur un truc plus fun, la bouffe qu'on a devant notre nez. En tout cas, je saisis mes baguettes et attrape des makis au concombre et à l'avocat, je les trempe dans la sauce sauja avec du wasabi. J'aime ça, beaucoup de wasabi. En plus, des sujets de conversation, j'en connais pas des masses, je ne sais pas ce qu'on se dit quand on veut... Je soupire, j'ai failli penser à "draguer"... Quel idiot je fais.

- On a qu'à parler de mes tatouages et des tiens!

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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyVen 21 Fév - 21:29

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Lorsqu'il me propose un nouveau thème de conversation, j'hoche la tête à défaut de répondre, bouche pleine oblige. Oh hein c'est bon... pas de pensées salaces hein je vous prie !

- Ouais d'accord... alors voyons voir... Monsieur Omdahl. Y'a 5 mois, quand tu es arrivé dans mon fauteuil, tu as déjà les phalanges tatouées, où le avais tu faites faire, et pourquoi Love et Live? Commençais-je tranquillement.

Je me doutais qu'il faudrait que je passe au détecteur de signification de tatouage à mon tour, alors je tendis les mains vers lui. Sur la gauche, on pouvait lire "Boom" sur les doigts avec le B en forme d'infini.

- ça c'est mon côté un peu gnangnan peut être... et j'aime cette chanson d'Alex Swing Oscar Sings... Boom boom goes my heart... je la siffle de temps en temps... du coup ben tatouage. Et puis dans la main droite...

Je lui montre, l'intérieur de mon majeur où on peur lire "grease lightning".

- Si tu connais les classiques de comédies musicales, tu dois connaître, Grease... j'adore cette chanson, je la chantais quand j'étais gamine, je rêvais de leur voiture. Mais dans ma famille, ça se faisait pas trop, d'avoir une vieille voiture, ou ce genre de choses... Bref y'a aussi les petits cœurs, ce sont les cœurs de mes frères et sœurs... famille nombreuse oblige, et le la clé sur mon poignet, c'est celle de ma maison. C'est une image... histoire compliquée, qu'on abordera un autre jour. Lui dis-je avec toujours avec le sourire.

Je terminais de manger, en buvant un peu d'eau de temps en temps. Me glissant au au bas de mon tabouret, contournant le bar, pour aller regarder ses épaules, son dos, rôder autour de lui comme une prédatrice, un sourire en coin vissé sur le côté droit.

- Parle moi d'un tatouage, d'un de ceux que je n'ai pas tatoué, ton préféré et pourquoi... dis-je d'une voix douce, alors que mes doigts effleuraient la peau de son dos.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptySam 22 Fév - 8:17

Là où les fusées finissent de mourir

Ca peut paraitre bizarre, je ne sais pas. Un client qui mange avec sa tatoueuse, en plein milieu d'un salon? Bah, c'est pas un diner d'affaires, mais en même temps, on est là pour faire des affaires, non? Je lui donne mon corps, elle gribouille dessus. Ah, nan, c'est quand même bizarre cette histoire. Bah, j'en sais rien, franchement. Je me sens... bien, d'être là, pas vraiment bizarre, non. J'ai envie de passer du temps avec Froya et en même temps, je me dis que ce n'est pas bien, je suis en train... l'accaparer, j'ai l'impression et c'est pas du tout ça que je veux faire passer comme message. Bordel, c'est tout embrouillé dans ma tête et j'arrive pas à faire le point. Je termine ma bouchée pour lui répondre.

- Parce que l'un ne va pas sans l'autre. Aime la vie, vis l'amour... Il faut vivre pour aimer et il faut aimer pour vivre... Je reprends un sushi que je mache rapidement. C'est une sorcière qui m'a fait ça. Nan, nan, je déconne pas, une sorcière. Il y a quelques années, j'étais tellement désespéré de retrouver quelqu'un que j'ai essayé tout et n'importe quoi. Dont la sorcellerie... Elle m'a fait aussi le signe là. J'indique les espèces de trois barres et le point qui se trouve juste à côté de l'oreille du tigre, sous l'ancre avec la banderole "STAY". Elle m'a dit que ça me permettrait de trouver l'amour.

Non, ce n'était pas une honte et j'en parle avec fierté. D'une part il n'y a pas tout le monde qui tenterait l'aventure et d'autre part je ne vois aucun mal à tester. Est-ce que ça fonctionne ou pas, ça... c'est à voir, mais y'en a bien qui prie. Moi, je prie pas. Mais après tout, on fait ce qu'on veut. Et puis, finalement, c'est son tour de parler de ses tatouages. Les siens sont fins, légers, discrets, tout en étant visibles. Je hoche la tête quand elle parle de Grease. La bagnole n'était pas désagréable dans la comédie. Olivia Newton-Johns non plus. J'aimais bien un autre personnage aussi, celle qui a les cheveux roses. Elle n'était pas l'héroïne, mais elle était marrante. Et puis on reprend le diner.

Visiblement on a faim parce qu'on ne parle plus beaucoup. De temps à autre, je lache les baguettes pour attraper la tasse de café. Oui, je sais, ça fait bizarre de boire du café avec des makis, et alors? On fait ce qu'on veut dans la vie, non? Bref, je n'ai pas encore vraiment terminé mon café quand Froya fait le tour et passe dans mon dos. Je devrais pourtant avoir l'habitude, mais dès lors où je sens ses doigts sur moi je manque de lacher la tasse et fais passer mon trouble dans un avalement de salive difficile et un raclement de gorge tout à fait inutile. Ses doigts m'hypnotisent, je ne sens plus qu'eux, ma respiration s'accélère et je tente l'impossible pour me contrôler, mais ma langue dérape. Je vais dire une connerie...

- Froya... Je n'arrive pas à former la phrase dans ma tête. Arrête... Bon sang, cette sensation si... électrisante... J-je... je sens que... je ne pourrais pas... J'ai complètement zappé sa question. J'ai rien entendu. me retenir... J'attrape le bord de la table pour tenter de me faire revenir dans la réalité, mais c'est mort, je ne pense qu'à ses doigts dans mon dos, contre ma peau. de t'embrasser.


Je vous jure que si elle continue, je vais me lever, pivoter sur mes talons et l'embrasser comme jamais. Ce n'est pas bien, je veux qu'elle s'arrête, je ne peux pas... pas avec elle.... elle... Et en même temps, je veux qu'elle continue, je veux l'embrasser. Je la veux dans mes bras... Un petit diable sur mon épaule gauche sautille en me hurlant "dis-lui de continuer, dis lui de continuer", tandis que sur mon épaule droite l'ange tente de jouer de la harpe pour endormir mes sens. Manque de pot, c'est sur la gauche que je tourne la tête, même sans la voir vraiment. Aléa Jacta Est, comme on dit si bien, et dans un murmure.

- o-ou... continue.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptySam 22 Fév - 21:04

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L'avais-je fait exprès? Vraiment? D'attiser un peu encore le contact de mes doigts sur sa peau? Oui bon c'est vrai, j'avoue. Du coup, je reste un peu interdite, malgré tout... malgré ce que l'on dit en bourde, ce que l'on pense, ce que l'on aimerait, ce que l'on dit tout court, ce que l'on entend... malgré tout ça, et bien je reste un peu interdite devant ses mots. Si francs, et si passionnés pourtant. Pourtant ce ne sont que des mots, les gestes ne sont pas là... il attend des gestes, et je n'ai ni geste, ni mot, je ne comprends pas et mon cerveau a cessé de fonctionner.

Dans mon fantasme, j'aurais été à l'image sensuelle de Jessica Rabbit, j'aurais glissé contre lui, féline et débordante de sex appeal... glissant mon corps contre le sien, allant m'asseoir sur lui, pour qu'il me porte ailleurs... vers le canapé, ou vers le fauteuil de tatouage tiens. Dans mon fantasme, la musique Glory Box ce serait enclenchée, et il m'aurait embrassé avec fougue, m'aurait déshabillé avec passion et aurait glissé sa tête entre mes cuisses pour m'offrir le cunni de ma vie, puis nous aurions fait l'amour et il m'aurait demandé de jouir pour lui, sans le quitter du regard. ça c'est dans mon fantasme... ressassé, maintes et maintes fois, mais tellement pas applicable à une vie réelle !

Parce que dans la vie réelle, je suis maladroite, empotée, et pas adaptée à des histoires avec des hommes plus âgés, trop canons, intelligents et sexy en diable. Je me mords la lèvre c'est certain, et j'ai la gorge qui s'assèche, alors que nous nous regardons et je balance... cette phrase, complètement conne...

- Vous êtes en train de faire une réaction allergique c'est ça?

En soit, et pour le coup, je pense à ces femmes et hommes, qui ont mélangé des substances et qui ont commencé à délirer, et puis la coloration d'un tatouage ça peut aussi provoquer des choses.

- Ma pigmentation est naturelle et normalement, vous n'êtes pas sensé, faire de réactions allergiques, vous en avez déjà eu... mais pas compilée avec de la nourriture japonaise... Je me rapproche et regarde ses pupilles, et le blanc de ses yeux. Je suis hyper proche pour le coup, mais aussi totalement concentrée, sur le fait qu'il pourrait faire un choc anaphylactique. Dites moi les sensations, que je comprenne, je vais peut être appeler les pompiers directement...

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MessageSujet: Re: [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen   [Terminé] Là où les fusées finissent de mourir - Jorgen EmptyDim 23 Fév - 8:36

Là où les fusées finissent de mourir

Fort heureusement, elle arrête. Même si sincèrement, j'aurai préféré qu'elle continue, qu'elle me donne cette excuse pour l'embrasser, pour fondre dans ses bras, pour m'accaparer de ses lèvres et de tout son... corps. Mais elle arrête et je peux respirer un peu mieux. Bon sang, l'effet a été foudroyant. J'ai rien vu venir, c'est monté comme ça, en moi... simplement avec ses doigts dans mon dos... Pourtant, c'est pas la première qu'elle me touche, elle a bien dessiné les tatouages sur tout mon corps, alors pourquoi là, et maintenant ça n'a pas fait la même sensation? J'en sais rien. Peut-être que justement, elle n'est pas en train de me tatouer, peut-être parce qu'elle est dans mon dos, peut-être parce que je déraille complètement. Je me fais vieux et gateux. Peut-être parce que je pense à l'autre andouille qui sort avec ma fille et que j'en suis jaloux? Non, quand même pas, ça serait chercher loin tout de même.

En tout cas, un froid est jeté directement dans le salon quand elle me vouvoie subitement et cette phrase, dénuée de raison. Pourquoi une réaction allergique? Je ne comprends pas ce que ça vient faire là. Voilà qu'elle continue sur sa coloration et le vouvoiement. Ca me met terriblement mal à l'aise. A tel point que lorsqu'elle se met en face de moi pour me regarder dans le blanc des yeux, c'est moi qui me recule et m'écarte, un peu sèchement, je dois le reconnaitre. Si elle met autant de distance subitement, c'est que j'ai dit quelque chose de totalement déplacé. Quelque chose que je n'aurai jamais dû prononcer. L'embrasser, oui, j'ai dit que je voulais l'embrasser. Peut-être que si elle réagit ainsi, c'est qu'elle veut me montrer qu'entre nous ce n'est pas possible, qu'il faut se contenter de cette relation tatoueuse-tatoué. Oui, après tout, c'est peut-être mieux ainsi. Je finis par me racler la gorge.

- Non, je... Je veux juste reprendre. Mon regard dévie sur le fauteuil, un peu plus loin qui nous attend. En finir. Je dois dire que j'ai pris un sacré coup dans ma fierté et je fais ce que je peux pour ne pas me barrer en courant. Je... Mes filles vont m'attendre. Han, l'excuse bidon... Partiellement vrai, c'est vrai, mais quand même.

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