You don't know my mind (Eira)

You don't know my mind.

Tomas Egner && @Eira Jørgensen ( Jonas à venir)

Soirée catastrophique pour Tomas. Nous sommes le soir d'Halloween et il avait tout prévus. Faire une surprise à Anya en allant la chercher, la motiver pour bouger et aller dans cette fameuse maison hanté, passer une bonne soirée amusante et pour une fois ils ne se cacheraient pas. Ensuite il l'emmènerait à l'aéroport, direction Hollywood, une visite complète des studios et quelques anciens contacts, le peu qui lui restaient, à rencontrer. Mais voilà rien ne s'était passé comme prévus. Ils se sont engueulés, encore, des mots blessant ont étés prononcés et Tomas n'a toujours rien encaissé. Il vient de la laisser devant chez elle, hors de question de la laisser rentrer à pied avec tout ce qui vient de se passer. Plusieurs choix s'offrent à lui. Rentrer chez lui, s'enfiler une bouteille, un rail, peut importe ce qu'il trouvera et risquer de replonger. Rouler pour se calmer et s'enfiler son paquet de cigarette. Trouver un bar ? Pour l'instant il roule sans savoir où il va. Il a mal et est à deux doigts de prendre la mauvaise décision.

C'est à ce moment là qu'il voit ce fameux bâtiment. Celui de cette femme qui l'interview à propos de son passé. Il ne sait pas pourquoi, mais il est presque certain que ce sera la personne la mieux placé pour le dissuadé de faire ça. Si elle écrit un article sur lui, elle à dus un minimum étudier sa vie, elle aura au moins une centaine de raisons à lui balancer à la figure pour ne pas qu'il commette l'irréparable. Il se gare et descend de sa voiture. Il allume une cigarette pour réfléchir tout de même à savoir si c'était vraiment une bonne idée. Pendant qu'il fume, il cherche le numéro de son appartement qu'il trouve non sans problème. Il écrase alors son mégot et entre dans le bâtiment, prends l’ascenseur et arpente les couloirs jusqu'à tomber sur le bon numéro. Là il toque. Si jamais elle dort et qu'elle n'entends pas il ne veut pas la réveiller. Les deux protagonistes sont alors surpris. Lui qu'elle ait ouvert et elle de le trouver sur le pas de sa porte.

-«Je suis désolé de vous déranger mais je savais pas où aller. N'importe où mais pas chez moi. J'suis à deux doigts de faire une connerie. »Les yeux encore rougies dues aux larmes versées lors de sa confrontation avec son étudiante. Il ne savait plus quoi faire et se sentait terriblement idiot d'être là devant chez elle..

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Tomas Egner && @Eira Jørgensen ( Jonas à venir)

La maquette du magazine pour le mois de décembre traversa la pièce. La blonde n’arrivait à rien, et rien ne lui plaisait. C’était la troisième maquette pour la couverture et elle n’avait toujours pas trouvé les couleurs dominantes. Le rouge et le vert seraient partout et la blonde comptait bien ne pas tomber dans les clichés. Surtout pas. Son mal de dos ne l’aidait pas. Un kiné passait deux fois par semaine pour masser son dos et permettre une meilleure guérison après son déplacement de vertèbre dût à l’explosion pendant les attentats. Elle n’avait aucune idée de quand est-ce qu’elle pourrait de nouveau s’en sortir avec tout ce qui s’était passé, elle était clairement dans un état de fatiguée avancée et elle avait l’impression d’être une droguée qui passait le plus clair de son temps à prendre des médicaments en espérant que ça irait. Mais elle devait se rendre à l’évidence que cela ne changeait rien pour l’instant.

La journée a été la même que les autres et la jeune femme n’a qu’une envie c’est e se prendre un verre ou plutôt la bouteille et de finir dans le canapé comme un déchet. Eira sait qu’il ne le faut pas mais avec le traumatisme des attentats, elle ne sait comment avancer. En plus de ça, retrouver Jonas avait été un véritable électrochoc et elle n’avait aucune idée de comment elle devait gérer ça. Il était le seul homme avait qui elle avait espéré pouvoir avoir une relation plus poussée, le seul avec qui elle avait possiblement envisagé l’avenir. Elle avait toujours été carriériste et il avait écouté chaque fois qu’elle lui parlait de tout ce qu’elle voulait faire dans sa vie, peu importe à quel point elle passait pour une femme ambitieuse prête à tout. Eira était tout simplement à deux doigts de l’appeler quand quelqu’un toqua à la porte. Laissant sa pile de médicaments sur l’îlot central de son loft, elle se dirigea vers la porte.

Elle n’avait même pas fait attention à sa tenue. Eira portait un simple short de pyjama et un petit débardeur à bretelles quand elle ouvrit la porte. Etonnée de voir qui se trouvait là, elle ne posa pas de questions alors qu’il lui avouait qu’il était sur le point de faire une connerie. La blonde le regarda dans les yeux, cherchant à savoir ce qu’il avait derrière la tête avant de le laisser entrer finalement. L’héritière Jorgensen referma la porte à clés derrière lui.

- « Vous voulez boire quelque chose ? » demanda-t-elle simplement en allant vers la cuisine.

Elle ne sort rien en attendant sa réponse. Pourtant le plus raisonnable serait de prendre de l’eau, elle a pris ses médicaments quelques minutes plus tôt et il est fortement déconseillé de prendre de l’alcool quand on vient de les prendre.

- « Puis-je savoir ce qui s’est passé ? » demanda-t-elle d’une voix douce avant de finalement lui servir un verre d’eau.

Eira se rapprocha de lui, intriguée par les yeux rougis. Il avait avoué pendant son interview être accroc à certaines drogues et elle espérait qu’il n’avait pas fait de connerie, même s’il avait clairement expliqué qu’il était sur le point de le faire.

- « Dites-moi que vos yeux ne sont pas dans cet état parce que vous avez replongé… » souffla-t-elle doucement en passant sa main sur sa joue, comme pour essayer de l’aider. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » souffla-t-elle à nouveau, bien loin de la Eira froide qu’elle avait montré en interview.
 

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Tomas Egner && @Eira Jørgensen ( Jonas à venir)

Ce soir Tomas est bouleversé à un point qu'il n'aurait jamais crus possible de atteindre de nouveau. Il a l'impression d'être revenu un an et demi dans le passé, à cette époque où il avait tout perdu et où il était plongé dans une dépression affreuse. Un cercle vicieux auquel il espérait ne plus jamais être confronté, une douleur immense et qui semblerait ne jamais vouloir partir. Qu'avais-il fait pour mériter ça ? Il a tout fait au contraire pour que cette soirée soit sous le signe de la réconciliation, pour qu'elle sache à quel point il l'aime, il tient à elle et qu'il ne veux pas la perdre. Mais ces mots .. ils résonnent encore dans sa tête et il lui serre le coeur à chaque fois qu'il y pense. A nouveau des larmes coulent le long de son visage alors qu'il donnerait n'importe quoi pour que cette soirée soit effacé de sa mémoire. Comme le dépressif qu'il fut quelques temps, il devra enchainer bon nombre de réunions pour passer au dessus de ça, dépressif il ne l'était plus grâce à elle, mais c'est aussi grâce à elle qu'il le redeviens ce soir.

Tout ce qu'il ne faut pas faire, c'est replonger. Et Tomas à bien compris que ce soir il y avait danger pour sa situation qui était clean depuis environ un an. Il sait par quoi il a dû passé pour s'en sortir, que ce fut long et difficile et il n'a pas envie de recommencé. Mais il sait aussi que si il prends le risque de rentrer chez lui tout de suite, sans avoir déballé son sac, il se pourrait qu'il rechute sans même avoir lutté. Alors il était venu chez Eira. Cette journaliste qui tente de connaître la vérité sur les vieux démons de l'ancien acteur. Mine de rien même si leurs échanges étaient professionnels, Eira était en ce moment ce qui ressemblait le plus à une confidente puisque c'est avec elle qu'il épanchais ses maux, si loin mais pourtant encore si présent. Elle seule saurait le retenir de faire une connerie ce soir, elle sait beaucoup de choses désormais sur lui et donc c'est elle qui la plus à même de l'aider.

Il entre dans son appartement après qu'elle l'y ait invité. Elle semble aussi mal en point que lui mais certainement pour différentes raisons. Du coup il se sent un peu mal à l'aise de lui imposer ça ce soir, mais il ne savait pas vers qui se tourner comme il vient de le lui dire. Il avait errer pendant de longues minutes en villes, à la recherche d'une réponse et le bâtiment de la journaliste lui avait apparut comme une évidence. Il n'avait absolument pas fait attention à la tenue qu'elle portait, pour tout dire, sa tête était prise par autre chose à cet instant.

-«Je serais bien tenté de dire un verre de whisky, mais je crois que ce ne serais pas raisonnable .. »Il tombe le masque ce soir, complètement. Ce serait certainement la meilleure occasion pour Eira de tirer le meilleurs des confidences de Tomas, mais il n'avait pas pensé à ça. Tout ce à quoi il avait pensé était de se sortir de cette dépression du soir et cette envie de se défoncer pour l'oublier. Il soupire lorsqu'elle demande ce qu'il s'est passé. Il n'a absolument pas envie de repenser à tout ceci, c'est trop difficile pour lui. Alors dans un premier temps il ne dit rien. La laissant lui servir un verre d'eau qu'il n'a même pas le coeur à avaler. Il la remercie cependant au moment où elle le lui tends avant de relever le regard vers elle au moment ou elle pose sa main sur son visage. 

-« Non, absolument pas. Mais les chagrins d'amours sont certainement aussi dévastateurs que la cocaïne si vous voulez mon avis. » A nouveau il baisse le regard sur son verre, l'envie de pleurer le reprends une nouvelle fois mais il se retient. Il se doit de montrer une certaine force à cette femme pour ne pas qu'elle profite de cette situation. Pourtant quelque chose lui dit que ce n'est pas son genre, il a envie d'avoir confiance en elle et c'est certainement pour ça qu'il s'est rendu ici. Alors qu'à nouveau elle lui demande ce qu'il s'est passé, il semble ne pas pouvoir échappé à l'explication. Il inspire profondément et sans détaché son regard de l'eau transparente dans son verre, il commence.

-« C'est .. ridicule. J'ai l'impression d'être un ados. Et c'est compliqué, comme dans le monde des adultes à la fois. Ce que je vais vous dire ne doit en aucun cas se retrouver sur papier, s'il vous plait. Je perdrais mon travail. » Tu soupires et te permet de t'assoir sur son canapé parce que tu n'auras pas la force d'expliquer tout ça debout.-« Quand je suis partie en vacance cet été, j'ai passé deux mois dans le sud de la France. J'y ai rencontré une femme dont je suis tombé amoureux. Sauf que quand je suis rentré je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'une de mes étudiantes. J'ai donc préféré faire un break pour ne pas avoir de représailles si jamais ça venait à se savoir. J'ai proposé que l'on continue de se voir à nouveau pendant les vacances, mais qu'il faudrait attendre la fin de ses études, soit la fin de l'année pour qu'on puisse s'afficher ensemble. C'est bien passé et un peu moins bien quand j'ai refusé de l'embrassé dans ma salle de classe vide. Et ce soir comme c'était nos premières vacances, je voulais rattraper le coup et Halloween me semblait être la soirée idéale pour que l'ont sorte ensemble sans pour autant être reconnus par qui que ce soit. Mais rien ne s'es passé comme prévus. Elle à tiré la gueule dès le départ et ensuite .. ça s'est envenimé. Je crois que j'ai rompus avec elle ce soir.» Il avale difficilement ta salive et bois son verre d'eau d'une traite comme s'il s'agissait d'un verre d'alcool. Il en aurait bien eu besoin c'est certain, mais nul ne doute que ce soit une mauvaise idée dans l'état où il se trouve ..

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@Tomas Egner && Eira Jørgensen ( Jonas à venir)

L’enfermement, les médicaments, le manque de sommeil, son mal de dos, sans oublié son manque de contact social, autant dire qu’Eira était dans un état plus que pitoyable. Elle avait beau être une Jorgensen, elle n’était plus qu’un être humain blessé, presque sans vie. Depuis des semaines, elle tentait de s’en sortir. Si avoir croisé Jonas avait eu l’effet d’un rayon de soleil à travers l’orage, tout était passé à présent. La jeune femme n’avait plus aucune idée de ce qu’elle pouvait faire pour avancer. Un pas en avant en valait dix en arrière et autant dire que ce n’était pas de cette manière dont elle allait pouvoir s’en sortir. Elle espérait au fond d’elle trouver un moyen pour ne plus être bloquée dans son mutisme, mais rien n’y faisait. Si elle pouvait effacer les derniers mois qui s’étaient écoulés, sûrement irait-elle mieux, mais c’était loin d’être la solution finalement. Autant dire qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’elle allait pouvoir dire à cet homme. Tomas Egner. Tout aussi blessé qu’elle, tout aussi mal qu’elle et sur le point de commettre une connerie, comme elle. Alors elle lui sert un verre d’eau bien qu’il lui demande un verre de whisky. Eira est tentée aussi, mais les médicaments sur le comptoir interdisent clairement leur prise avec de l’alcool. Seulement au vus dans l’état dans lequel elle est, rien ne semble plus la déranger. Elle pourrait sûrement succomber à la drogue dans l’état qu’elle se trouve. Planer, c’est tout ce qu’elle a besoin, penser à autre chose, oublier qui elle est, ce qui lui est arrivée. Juste une soirée. Juste quelques minutes.

Seulement elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui avoue que la raison de sa venue était due à un chagrin d’amour. Bien sûr qu’elle savait à quel point cela pouvait détruire des personnes. Quand son histoire avec Jonas avait pris fin, elle s’était senti au fond du gouffre. Ce jour-là, elle s’était promis de ne plus jamais s’attacher. Sa carrière était son grand amour, la seule chose qui ne la tromperait jamais, qui ne lui ferait pas de mal au point qu’elle n’avait même plus envie de quitter son lit. Eira était le genre à refuser de vivre dans une situation qu’elle ne contrôlait pas. Sûrement était-ce pour cette raison que chacune de ses relations s’étaient pris un mur finalement. Pour ne pas souffrir plus. Seulement elle n’avait pas pris en compte que quelque chose d’aussi horrible qu’un attentat puisse apparaître dans sa vie.

- « Je ne suis pas vraiment en état de travailler. » se contenta-t-elle de lui répondre alors qu’elle prenait elle-même un verre d’eau pour essayer de s’éclaircir les idées.

L’acteur déchu s’assit sur le canapé et la blonde le regarda faire. Elle ne savait même pas où elle pouvait s’asseoir, ne sachant pas ce qu’elle devait faire. Certes l’écouter était la solution, mais dans l’état dans lequel elle se trouvait, la seule chose qu’elle allait pouvoir faire était de l’amener six pieds sous terre avec elle. Alors quand il termina de raconter toute cette histoire, la blonde alla chercher une bouteille de whisky dans son placard. Elle l’amena sur la table basse qui les séparait, se servant elle-même un verre avant de servir de pousser la bouteille vers lui.

- « L’alcool c’est bon n’est-ce pas ? » lâcha-t-elle avant de la lui donner.

Bien sûr si elle est mal, elle ne veut pas le faire replonger par sa faute. De toute façon, elle-même n’est plus capable de rien. Elle entend son frère pourtant, sa sœur aussi et toutes les personnes qui la connaissent un minimum. Elle les entend lui dire que ce verre n’est pas une bonne idée. Pourtant elle le guide à ses lèvres pour le boire d’une traite. Si elle avait eu les idées beaucoup plus claires, sûrement se serait-elle rendue compte que Tomas avait une histoire similaire à celle de sa cousine. Mais ses idées s’embrouillaient et il n’y avait plus rien de clair dans son esprit.

- « L’amour, ça ne sert à rien. » lâcha-t-elle simplement en regardant dans le vide. « Ce n’est pas l’amour qui nous a donné nos carrières, mais notre travail. L’amour c’est simplement une maladie dont il faut guérir puis passer à autre chose. » lâcha-t-elle. « La seule chose d’utile avec l’amour, c’est le pied qu’on peut prendre au lit. Tout le reste n’est que prises de têtes, engueulades et blessures. » souffla-t-elle.

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Tomas Egner && @Eira Jørgensen ( Jonas à venir)

Ce soir tu cherche à aller mieux par n'importe quels moyens, c'est certainement la raison pour laquelle tu es aller voir Eira, parce que tu ne sais plus quel moyen employer pour te sortir de cette spirale de douleur qu'Anya et toi êtes en train de vous infliger. Malheureusement pour toi, il semblerait que la journaliste n'aille pas beaucoup mieux que toi. Si seulement tu avais eu le courage d'envoyer un message à Giulia, tu sais qu'elle aurait eu un effet anti-dépresseur sur toi presque immédiat, mais vus l'heure qu'il est tu n'as pas pris le risque de la déranger. Vas savoir pourquoi, le fait d'aller embêter Eira te dérangeais beaucoup moins, peut-être parce-que tu l'imagines simplement être le genre de nanas à travailler jusqu'à pas d'heure, à bosser sur ses articles et sur ce qui feras la une du lendemain. A vrai dire tu ne peux pas en avoir la certitude, tu t'étais arrêté en passant simplement devant chez elle, sur le moment ça t'avais parut être une bonne idée.

Maintenant, quand tu vois l'état dans lequel est Eira, tu te dis que vous faites bien deux Titanics à vous deux, pas un pour rattraper l'autre, tous deux en train de sombrer, toi en train de pleurer, Eira qui n'en est pas loin visiblement. Tu te demandes quel mal la ronge, tu n'es pas assez proche d'elle pour le savoir et tu crains de poser la question. Déjà que tu viens limite lui ruiner sa soirée, tu ne te vois pas la lui bousiller d'avantage, elle en parlerai si elle juge ça nécessaire, pour l'instant il s'agit de toi qui vide ton sac et tu la remercie de t'écouter, alors qu'elle te connais à peine et que dans le passé, tu n'as pas été le plus sympathique des gas avec elle. Mais peut-importe, elle t'ouvre son chez-elle ce soir, elle t'écoutes, te conseille malgré qu'elle ne soit pas d'humeur optimiste et ça tu apprécies grandement Tomas.

Alors quand elle revint avec sa bouteille de whisky qu'elle pose sur la table, tu fixe la dite bouteille avec intense réflexion. Tu hésites dans un premier temps et puis tu te souviens qu'il t'es déjà arrivé de prendre une biture sans pour autant replonger dans l'alcoolisme. Du coup, tu vides ton contenue d'un trait, même si c'était de l'eau, comme si celui-ci allait te laver de tout tes pêchés et tes malheurs, mais en vain. Tu saisie la bouteille qu'elle te tends et rempli ton verre du liquide ambrée qui t'appelle presque pour que tu le vides à l'instant. Mais tu sais te tenir, tu te contente de prendre une gorgée tout ce qu'il y a de plus raisonnable.

-«Je sais pas si je suis assez objectif pour répondre à cette question.» Tu souris, jaune mais tu souris. T'accablant presque tout seul de ton ancien alcoolisme. Mais tu le sais Tomas que tu es loin d'avoir été un saint dans ta vie, tu en paie assez le prix aujourd'hui. Quoi que visiblement tu ais l'impression de n'avoir jamais assez payé, toujours en train d'avoir autre chose qui te tombe sur le coin de la figure. Voilà que maintenant que les choses étaient en train de se mettre en ordre dans ta vie, le cercle vicieux recommence. C'est exactement comme la dernière fois, l'alcool et la drogue en moins. Mais tout commence par un chagrin d'amour et ensuite la déchéance, sauf qu'aujourd'hui ta descente aux enfers ne fini pas à la une des journaux.
Et tu l'écoutes, dire que l'amour ne sert à rien, malheureusement tu n'es pas d'accord avec elle. L'amour c'est le but de ta vie Tomas, tu es un éternel romantique. Ta carrière tu n'en as plus alors que te reste t-il si tu fais une croix sur l'amour et ta carrière ? Plus rien, si ce n'est ta famille que tu vois de moins en moins. Alors l'amour c'est tout ce qu'il te restes et tu n'es pas prêt à abandonner pour autant.

-« Nos carrières quelles carrières ? Je vous rappelle que j'ai foutu la mienne en l'air il y a peu. Alors si même en l'amour je ne peux plus croire que me reste t-il ? » A nouveau tu fixe ton verre. Cette conversation te meurtrie parce que tu sais que tu aimes toujours Anya peut-importe toutes les horreurs qu'elle ait pu te balancer ce soir. Et tu ne sais même plus si vous êtes encore ensemble. Tu voudrais pouvoir dire que non, mais quand tu penses à elle ton coeur te hurle que oui, parce-qu'Anya ce n'était pas que ça, cet été ce n'était absolument pas ça. C'est simplement le fait que tu sois son prof qui fou le bordel. Cette fois-ci tu vides ton verre d'un coup sec, parce que tu veux ravaler cette douleur qui te ronge.

-« Si c'est ce que vous pensez. Bien que pour moi ce soit deux choses différentes. Il est possible de prendre son pied sans être amoureux.» Tu es sarcastique Tomas, mais tu n'as pas la tête à l'objectivité et tu ne pèses pas le poids de tes mots ce soir, mots que tu devrais surveiller au risque qu'elles soient mal interprétées.

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Tomas Egner && @Eira Jørgensen ( Jonas à venir)

C’était le carnage. Plus elle y repensait, plus les souvenirs affluaient et c’était pour cette raison que son état empirait. Eira avait beau être une battante et un moral à tout épreuve, elle n’était pas faite pour le carnage et c’était bien ce qu’elle avait vus cette journée. Un véritable carnage. Elle ne savait même plus si c’était son sang qu’elle avait sur elle ou celui d’une autre personne. Elle ne sentait plus ses pieds, son cerveau s’était mis en mode survie et avait par la suite effacé presque toutes les données. Mais elles affluaient en grande quantité à présent et la blonde ne savait plus comment les gérer. Alors c’était bien compliqué de changer les choses à présent. Tout ça était un cercle vicieux, un cercle dont elle n’arrivait pas à se défaire, passant de ses problèmes professionnels à ses souvenirs de l’attentat, ne comprenant plus ce qui était d’elle ou complètement fabriqué par son cerveau.
Alors discuter avec une personne dans un état aussi déplorable que le sien, bien que c’était compliqué de trouver pire, n’était pas spécialement une bonne idée. Eira s’enfonçait. Elle qui d’habitude aurait poussé n’importe qui à se sortir les doigts des fesses était à présent elle-même six pieds sous terre, à se poser des questions existentielles sur les raisons pour lesquelles elle était encore en vie. Pas qu’elle voulait attenter à la sienne. Mais comment avait-elle tout simplement fait pour survivre à tout ça ? Avait-elle, sans le vouloir sacrifier des personnes pour sa propre survie ? Elle n’en avait aucune idée et ce n’était pas les souvenirs brouillés qui l’assaillaient la nuit qui allait changer les choses.

- « Si vous êtes là, c’est pour ne pas faire une connerie, je ne voudrais pas vous inciter à la faire. » lâcha-t-elle.

Alors quand il lui prit la bouteille pour se resservir, la journaliste lui tendit le sien pour qu’il lui en réserve un. Ses paroles n’avaient ni queue ni tête et à se demander si elle devait avaler le reste d’alcool qui se trouvait dans son verre. Un rire nerveux quitta ses lèvres alors qu’il lui rappelait l’état de sa carrière. Ce n’était pas méchant, juste l’alcool et les médicaments qui la mettait dans un état complétement déphasé avec la réalité. Si elle pouvait changer les choses et aller mieux alors elle le ferait, mais elle n’y arrivait pas.

- « Et je n’arrive plus à faire quoi que ce soit de bien depuis les bombes. » lâcha-t-elle en tournant sur elle-même avant de finir son verre d’une traite.

Eira était dans un état second si bien qu’elle se rapprocha de la table pour reprendre une nouvelle gorgée de whisky quand il lui expliqua sa vision des choses. Etait-il seulement sérieux ? Elle ne comprenait pas ce qu’il voulait. pourtant elle plongea ses yeux dans les siens un instant, cherchant ce qu’elle pouvait dire. Puis finalement elle se redressa, avalant une nouvelle gorgée d’alcool avant de se mettre devant l’acteur déchu. Sans aucune gêne, elle s’assit sur ses genoux, le provoquant comme elle pouvait le faire si bien.

- « Alors montrez le moi. » lâcha-t-elle avant d’avancer ses lèvres vers les siennes.

Elle s’arrêta à quelques centimètres, comme si elle avait eu une phase réelle avant de finalement l’embrasser avec fougue, passant sa main dans ses cheveux alors qu’elle n’avait qu’une seule envie : tout oublier.

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Tomas Egner && @Eira Jørgensen ( Jonas à venir)

Depuis un an et demi maintenant, tu cherches à aller mieux et tu fais ce qu'il faut pour que ta vie aille en ce sens Tomas. Et pourtant, ce soir tu as l'impression d'être de retour à la case départ. L'alcoolisme et la drogue en moins, mais la dépression repointe le bout de son nez comme si elle ne t'avais simplement jamais quitté. Sommes nous destinés à rester dépressifs une fois que l'on as déjà atteins ce stade une première fois ? Voilà la question que tu te poses à l'heure actuelle, sortiras-tu un jour de cette spirale pour enfin avoir droit au bonheur dont certains vantent tellement les mérites. Tu as l'impression que goûter à ce bonheur entraine forcément des conséquences tôt où tard et peut-importe que tu en ais déjà fait l'expérience où non, tu n'es jamais préparer quand elle te revient en pleine gueule. Alors, tu es là, à tenter de chercher la solution que tu es presque certains de ne pas trouver ce soir, mais au moins, tu n'as fait aucune connerie que tu t'apprêtais à faire, du moins jusqu'ici, alors on pourrait presque dire que tout vas bien.

-« Ne vous en faites pas, il semblerait que la tentation soit passée. Je sais ce que je peux faire et ne pas faire.» Presque deux ans de thérapie et encore aujourd'hui tu continue de les suivre. Alors tu ne risques pas de tout foutre en l'air en l'espace d'une seconde, tu ne saurais même pas comment annoncer ça au groupe, tu te sentirais faible, lâche et salis. Non, jamais plus tu ne veux retomber dans la dépendance qu'entraine la prise de drogue, tu es passé par là et tu en connais les effets. tu as donné, aujourd'hui ta vie de sobre et clean te plait bien comme elle est, même si au final il y a toujours quelque chose qui pêche.
Tu remplis les verres, après tout le whisky n'es pas ton talon d'Achille, alors tu trempe tes lèvres dedans avant de finalement te décider à vider le reste de ce verre, comme si c'était tes problèmes que tu avalais à la place du liquide ambré.

-«C'est normal, il serait inhumain de ne pas être dans cet état limite. Vous avez eu un grave traumatisme, il vous faut simplement du temps. » Même si tu sais, elle n'oubliera jamais cette expérience, elle ne pourra pas même si elle le voulait. Toi tu étais dans l'Université au moment des faits, un collègue à toi est mort sous tes yeux, presque dans tes bras et tu garderas à tout jamais cette image de lui. C'est pour cette raison que tu voulais passer la soirée avec Anya, pour oublier toute cette merde par quoi vous êtes passés, faire table rase et enfin, reprendre le cours de votre histoire là où elle s'était arrêté. C'est raté il semblerait.

Tes yeux se relèvent vers Eira, qui réagit au fur et à mesure que tu parles. Oui tu différencie le sexe de l'amour. Après tout tu es un mec et tu es capable de prendre du plaisir avec une femme sans pour autant avoir de sentiments envers elle, la preuve avec Giulia. Mais tu reconnais aussi qu'il peut avoir une dimension différente lorsque tu as des sentiments pour la personne. Mais ce à quoi tu ne t'attendais pas, c'est à ce qu'elle prenne tes paroles au pied de la lettre, allant même jusqu'à te demander de lui montrer. Tu reste pantois quelques secondes, ne sachant pas vraiment ce que tu dois faire, mais après tout, il se pourrait qu'Anya se soit trompé à ton sujet, que tu n'aie pas ce fameux ballais dans le cul qu'elle t'a balancé à la figure. Rien que pour ça tu pourrais te laisser tenter. Elle ne te laisse pas le temps de réfléchir, elle se jette sur tes lèvres, tu ne peux que répondre à cette invitation parce-que tout comme elle tu n'as qu'une envie, oublier cette soirée de merde que tu viens de passer. Tes mains se baladent dans sa chevelure avant de descendre vers ses hanches pour ta caler un peut plus tout contre toi, entre deux baisers enflammés, lorsqu'une pause afin de reprendre ton souffle semble nécessaire, tu veux être certain que ce soit ce dont elle ait envie et non pas passer pour le type qui profite de la situation.

-« Est-ce bien raisonnable ..?» Que tu murmure en passant ton doigt sur sa lèvre inférieur, cherchant son accord du regard. Après ça vous serez deux adultes parfaitement consentant, il n'y aura plus de barrière. Ses lèvres elles, t'appellent à nouveau, mais tu résiste, est-ce pour Anya où bien simplement par peur qu'elle t'accuse d'avoir profiter de la situation ?