Anciennement nommé dépression nerveuse, Aaron souffre aujourd’hui de trouble de stress post-traumatique. Autrement dit son bonheur est proche du niveau de la mer, soit zéro. Ayant vécu l’expérience traumatisante il y a plusieurs mois d’une attaque à la bombe occasionnée par des enfants et l’horreur de devoir choisir entre amputé un soldat la femme qu’il aimait ou de la laisser mourir n’a en rien arrangé les choses. Aujourd’hui il est de nouveau instructeur suite à ses agissements lors de la dernière mission. Il ne peut pour l’instant plus être envoyé sur le terrain ni même suivre sa formation de maître-chien tant qu’il ne sera pas jugé apte par un psychologue. Reclus dans son chalet en montagne quand il n’est pas à la caserne, il se morfond dans sa solitude et l’alcool lorsqu’il est seul le soir. Il ne souhaite voir personne, considère que personne n’a à lui dire comment il doit se comporter pour aller mieux considérant que personne n’a pu vivre cette expérience pour lui dire ce qu’il a à faire. La seule personne qui aurait éventuellement put l’aider à s’en sortir et lui donner des conseils c’est Ruth. Sauf qu’il refuse de la voir pour l’instant elle aussi. Il n’est pas prêt. Il a fait une croix sur l’amour le jour où il l’a privé d’une de ses jambes, mais ce n’est pas tant le fait de ne rien espérer avec elle qui le traumatise, puisqu’étant son supérieur hiérarchique de plus dans l’armée il savait que cela leur était impossible. Non, il ne peut simplement pas fermer les yeux sans revoir ces enfants. Parfois même s’il a trop bus où a accumulé trop de fatigue il peut les voir en étant éveiller. Cela le fait flipper, mais il ne dit rien, conscient qu’il sera remis à la vie civile s’il en parle, sauf que son boulot, c’est tout ce qu’il lui reste aujourd’hui. Ca et sa famille ..